25 août 2009

De retour à Montanita, Ecuador!

Nous avons passé presque toute la semaine passée (17 au 21 août) au garage de Patricio Eduardo, sur la rue General Enriquez à Sangolqui! Nous avons fait changer les freins avant et les amortisseurs avant et arrière. Nous avions aussi une fuite dans notre réservoir d’essence depuis Montanita, l’odeur de gazoline était très forte mais on ne voyait aucun trou. Il a fallu démonter le réservoir, et là, nous avions bien vu que la rouille et la corrosion avaient fait leur œuvre! Le haut du réservoir, qu’on ne pouvait apercevoir en regardant sous le véhicule, était vraiment dans un état pitoyable. Les mécaniciens qui ne pouvaient pas trouver un autre réservoir compatible, ont dû souder un autre morceau question de renforcer le tout… Nous avions pensé nous rendre dans un atelier de débosselage pour faire repeindre le véhicule, mais comme il aurait fallu une autre semaine et que nous commencions à en avoir assez de Sangolqui, nous avons décidé d’attendre au Mexique pour faire retoucher la carrosserie. Nous nous sommes rendus au centre d’achats San Luis à San Rafaël, et nous y avons rencontré Fanny Caida, la directrice de la Revue El Valle. Nous sommes allés la retrouver à son bureau afin qu’elle puisse prendre des photos pour son magazine, et elle nous a remis gracieusement des billets pour un complexe thermal, le Varadero, où nous avons profité du sauna et des bains de vapeur! Samedi le 22 août, nous nous sommes dirigés vers Montanita. Il nous a fallu 10 heures de route pour nous rendre à Puerto Lopez, et nous étions épuisés, sans doute à cause de la chaleur et de l’humidité… Nous sommes arrivés à Montanita dimanche le 23 août, et nous avons repris le même stationnement que nous avions occupés la dernière fois. Nous aurions aimé retrouver Claude et Alain d’Annecy qui doivent rentrer en France sous peu (ils étaient à Salinas, pas très loin de Guayaquil). Nous étions vraiment à la dernière minute, dommage! Nous leur souhaitons un très beau voyage de retour. C’est toujours agréable de rencontrer des gens aussi sympathiques! Nous sommes aujourd’hui lundi le 24 août. Nous avons retrouvé Fred (le propriétaire du café Internet), Gilles (le Québécois d’Alma), Marianno et Magoo (les photographes de surf en Combi Volkswagen)… Nous devrons faire prolonger le permis d’exportation pour le véhicule (allez savoir pourquoi, nous avons un visa de trois mois, alors que le véhicule doit quitter le pays avant le 12 septembre!) Il y a un bureau des douanes à Manta, à environ 160 kilomètres d’ici. Nous poursuivons nos démarches pour traverser au Panama (transit par bateau pour le véhicule, par avion pour nous). Jusqu’ici, il semble que le plus facile soit de transiger avec M. Luis Ernesto La Rota, un agent maritime de Carthagène en Colombie. Nous verrons aussi les possibilités qui existent à Manta… Un beau bonjour aux amis et à la famille…

16 août 2009

Puerto Lopez, Manta, Quito, Thermes de Papallacta, Ecuador

Nous sommes présentement à Sangolqui, parce que nous avons des réparations urgentes à faire au véhicule demain matin (le mécano, Patricio Eduardo, nous attend à 8 heures). Il s'en est passé des choses depuis une semaine! Nous avons quitté Montanita lundi matin, pour nous diriger vers Puerto Lopez, juste en face de Isla de la Plata (un peu similaire aux Galapagos, mais moins cher et moins grandiose). Nous en avons profité pour acheter directement des pêcheurs des crevettes énormes. Nous avons campé à San Clemente, d'un endroit où nous surplombions la mer! Puis nous avons poursuivi notre chemin vers Manta. Nous avons dû prendre un traversier pour une durée de 20 minutes (3 dollars U.S.). Nous avons fait une épicerie dans un énorme supermarché, le SuperMaxi, et nous avons dîné au port, directement en face de la mer. Puis, nous avons quitté la côte pour nous diriger vers Quito, à travers les Andes. Les paysages étaient magnifiques mais les travaux tout le long de la route nous ont beaucoup ralenti. De plus, la brume épaisse faisait qu'il était un peu difficile de vraiment apprécier les vues! Comme il était passé 18 heures et que nous n'étions pas encore à Quito, nous avons décidé de nous arrêter à une station-service, environ 20 kilomètres avant Quito, car nous ne voulions pas conduire de nuit sur une route aussi tortueuse. Mercredi matin, nous étions prêts pour Quito, cette ville magnifique mais combien difficile pour les campings-caristes (les rues de la ville historique sont très étroites, les conducteurs sont très casse-cou, et très machos aussi). J'ai récupéré le colis tant espéré en quelques minutes dès que nous sommes arrivés dans le plus vieux quartier de la ville, mais j'ai dû attendre 20 minutes avant de retrouver Pierre, qui avait finalement trouvé un stationnement souterrain. Nous avons marché dans la vieille ville, et nous avons retrouvé, dans le quartier San Blas, la belle Gabriele Woerner, une personne très spéciale que j'avais connue à Buckingham et qui était de passage en Ecuador afin de perfectionner son espagnol. Une belle rencontre! Ensuite, nous avons retrouvé Rodriguo, celui qui nous avait dépanné pour le gaz propane pour lui dire bonjour en passant, et après quelques courses (DVD, pharmacie), nous nous sommes dirigés vers Sangolqui pour retrouver notre mécanicien Eduardo, chez qui nous avions fait des travaux l'an passé. Malheuresement, il ne pouvait nous prendre avant le lundi suivant, alors nous nous sommes dirigés vers les sources thermales de Papallacta (deux heures de Sangolqui). Nous étions un peu fatigués de notre journée, et en plus, le frigo qui ne voulait plus fonctionner, sans doute à cause de l'altitude... Le lendemain matin, nous l'avons sorti du véhicule pour le nettoyer à fond, en vidant la petite boîte où se fait l'allumage, et en tapant sur les tuyaux arrières pour dégager toutes les saletés accumulées dans la chambre de combustion. Ouf, nous avons finalement réussi à le faire repartir, puis nous avons vraiment profité des thermes. La température de chaque piscine est différente, il y a des glissades d'eau, et même un immense bain tourbillon qu'ils appellent Hidromassage. Nous sommes revenus à Sangolqui en ce dimanche soir, et après le souper, nous trouverons un endroit pour la nuit. Il y a très peu de campings ici en Ecuador... Suerte!

08 août 2009

Toujours à Montanita, Ecuador

Bonjour! Nous sommes toujours à Montanita, parce que nous voulons vraiment profiter du Pacifique avant de remonter vers le Nord! Le soleil est radieux, les gens sont souriants, la mer est superbe, que demander de plus! Nous hésitons encore pour la traversée du véhicule vers le Panama. Nous voulons décidément traverser par container plutôt que par Ro-Ro, et nous ne voulons pas traverser au Costa Rica car nous voulons faire réviser la transmission chez notre mécanicien à David au Panama. Nous repasserons donc probablement par la Colombie. Nous aimerions partager un container (je ne sais pas quel est le mot en français) de 40 pieds plutôt que de placer le véhicule dans un contenant de 20 pieds, cela représente une économie de 400 dollars, mais il est apparemment difficile de trouver un autre voyageur qui revient sur le continent américain (il faut dire qu'il y en a très peu) ... Mon fils Érick est à Prague pour la semaine. Je suis certaine qu'il en profite à plein, les études en médecine sont exigeantes, et les vacances sont rares. Mais cela vaut la peine de passer à travers tout cela si on a le feu sacré. Depuis qu'il est tout petit, il rêve de devenir médecin, alors je suis heureuse qu'il réalise son rêve. Nous avons rencontré Fred, un Ecuadorien qui a vécu 40 ans aux États-Unis. Il a 58 ans, et il vient tout juste de revenir au pays. Il a ouvert un café Internet il y a 8 mois. Il s'est marié et il a un nouveau-né de 4 mois. Il trouve que les gens ici sont un peu paresseux, mais c'est normal, ils n'ont pas à travailler fort pour manger ou pour se loger! La température ici est très semblable d'une saison à l'autre, pas besoin de vêtements chauds ou de chauffage. On peut cueillir les bananes et les oranges dans les arbres, et il y a tellement de poissons qu'on a pas besoin de pêcher longtemps avant d'attrapper une belle prise. On vend un gros poisson frais non fileté pour un dollar! Et des jeunes dorment même sur la plage, aucun problème de sécurité ici. Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait croire, les gens ici sont très heureux, ils rient, dansent et chantent et semblent beaucoup profiter de la vie. Nous profitons aussi des prix doux, nous adorons les crevettes alors nous nous régalons, et nous achetons aussi des mûres tous les jours à 50 sous pour un demi-kilo! En Argentine, c'était les filets mignons et les steaks d'entrecôte, au Chili c'était le saumon et les langoustes, et ici, ce sont les fruits, les légumes, le poisson (tilapia) et les crevettes. Vraiment, la nature est très généreuse en Ecuador, il y a beaucoup de fleurs (orchidées), des oiseaux de toutes les couleurs, des volcans, des montagnes, un ciel immense et très bleu, bref, c'est un peu le paradis. A la prochaine, Louise Blais