25 octobre 2010

Bonnes nouvelles et poursuite du voyage!

Je viens tout juste de revenir de l'hôpital pour les radiographies, et le poumon gauche a repris son expansion. Les côtes fracturées ne seront pas totalement soudées avant 4 ou 5 autres semaines, mais le pire est passé. Nous reprenons donc la route demain matin, vers Napier, une ville de style art déco. Cela fait quinze jours aujourd'hui que l'accident est arrivé (11 octobre à 18 hres). Un gros merci aux infirmières de l'hôpital de Tauranga, à la chirugienne qui m'a inséré le "drain chest", et à tout le personnel en général. La dame chez qui nous avons demeuré, Keitha Kowles, est vraiment un ange. Elle a mis sa maison à notre disposition pour une semaine. Je me suis servie de sa machine à coudre, de sa laveuse, de son poêle et de son frigo... J'ai hâte de vivre à nouveau dans une maison, c'est mille fois plus confortable que dans une van ou dans une tente, mais j'imagine que j'apprécierai encore plus quand je pourrai profiter de ces conforts (eau chaude pour prendre sa douche, électricité, Wi-Fi, etc.)  Nous sommes chanceux au Québec de profiter de ces merveilles du progrès. Mon chum est un nomade, pour lui, ces choses ne sont pas importantes. Encore une fois, je suis très heureuse de constater que même si j'ai encore des douleurs, tout est sous contrôle.  Je n'ai pas le goût de continuer avec la morphine, alors je vais en prendre seulement lorsque je ne serai plus capable d'endurer mon mal. Ce matin, nous sommes allés magasiner pour les dernières choses qui nous manquaient (ustensiles de cuisine, ouvre-boîtes manuel, cordes Bungee, crochets etc.) Merci à tous les gens qui ont prié pour moi, à tous les courriels que j'ai reçu de ma famille et de mes amies, j'ai apprécié énormément vos marques d'attention. Au plaisir!

19 octobre 2010

Logique versus Intuition

Lundi le 11 octobre, après avoir visité les chutes de Tarawera, nous nous sommes arrêtés à Whakatane, une ville un peu plus importante le long de la Côte Est, afin que je puisse placer mes photos sur Internet. Nous avons décidé en fin d'après-midi de continuer à longer la côte vers le Sud. En chemin, nous avons passé un très bel endroit avec vue sur la mer, où l'on aurait certainement pu stationner gratuitement pour la nuit, mais Pierre a aperçu une affiche avec une tente barrée qui signifie No Camping, alors nous avons continué pour un des sites du Doc Camping. Franchement, j'aurais préféré rester là, mais Pierre ne peut pas dormir s'il pense qu'un policier viendra nous demander de changer d'endroit plus tard... Nous avons manqué le premier Doc Camping, assez près de la ville de Taunga, et j'étais un peu déçue. Mais Pierre s'est dit que nous serions plus à l'abri du vent dans les montagnes (40 kilomètres de route de terre par contre). La route était vraiment étroite, très serpentine et ondulée, avec des précipices incroyables (Pierre a même fait la remarque que cela ressemblait à la route de Kuélap au Pérou). J'avais très peur et je ne me sentais pas bien du tout. À un certain moment donné, j'ai même pensé à me coucher à l'arrière du véhicule, mais je me suis dit que j'étais complètement ridicule. Pierre me trouvait « chialeuse ». C'est très difficile d'être intuitive lorsqu'on n'a pas de faits logiques pour s'appuyer, les gens logiques autour de nous trouvent cela tout à fait stupide. Et je comprends... Par exemple, lorsque nous avons acheté la van maintenant défunte, mon intuition me disait que la mécanique était tout à fait correcte. Mais Pierre se disait plus rassuré si nous faisions faire un test mécanique pour le vérifier, après l'achat qui était un dimanche (les garages sont fermés ici pour la fin de semaine), juste pour avoir l'esprit tranquille. La réponse que je recevais était que cela ne ferait aucune différence de faire vérifier la voiture ou non... Nous avons fait vérifier l'auto, et cela a coûté 558 dollars pour changer l'huile à transmission, qui n'avait probablement jamais été changée. Naturellement, cela a amené quelques doutes dans mon esprit. Est-ce que c'était vrai que cela ne faisait pas vraiment de différence de changer l'huile à transmission? Mais aujourd'hui, je comprends, avec la perte totale du véhicule, vraiment, cela ne faisait aucune différence! Bon, je me suis éloignée de mon sujet, en passant ainsi du coq à l'âne! Nous continuons donc sur cette route de terre étroite pour plus d'une heure, il pleut, Pierre va lentement car nous ne voulons pas manquer les affiches pour le camping, et nous apercevons un gros camion qui roule à toute vitesse vers nous, du même côté. Nous sommes alors à Toatoa, à quelques kilomètres du camping. Il faut dire que puisqu'il s'agit de routes de montagnes, les gens coupent souvent les courbes pour rouler plus droit, alors c'est sans doute pour cette raison que le camion était plus à droite (ici la conduite est l'inverse de la nôtre, les volants sont à droite et l'on doit rouler à gauche. Et la route (très étroite) laisse à peine passer deux camions, alors... Pierre, lorsqu'il a vu cela, a bifurqué rapidement du côté opposé, sans doute dans un réflexe d'auto-préservation, parce que de cette façon, il éloignait son côté du camion.  Peut-être aussi parce qu'au Canada on conduit à l'envers d'ici!  Mais d'une manière ou d'une autre, c'est moi qui ai reçu l'impact directement. Le pare-brise était cassé sur toute sa surface, le nez de la van avait été complètement embouti, c'est comme si elle avait tout à coup rapetissé de trois pieds. Je me souviens que Pierre est aussitôt sorti du véhicule en disant que nous étions chanceux de ne pas être blessés, mais moi je ne pouvais même pas bouger. La douleur était incroyable. Les deux jeunes qui nous ont frappés n'avaient même pas leur ceinture de sécurité,  mais leur camion était plus haut que le nôtre. Il s'agissait de deux jeunes chasseurs de 20 ans qui avaient raté 3 cibles dans la journée et qui avaient sans doute un peu bu. La porte du côté de Pierre n'était pas bloquée, mais la mienne était totalement coincée. Après quelques minutes, un vieux monsieur est arrivé pour nous dire qu'il appellerait l'ambulance, et il est revenu en nous disant que cela ne serait pas avant une heure (à cause de la route et de la température). J'ai sans doute dû gémir, parce que Pierre m'a dit très carrément que l'ambulance ne serait pas ici avant une heure et que cela ne servait à rien de me plaindre.   Il m'a dit « Endure ton mal, il n'y a rien d'autre à faire ». Les pompiers sont arrivés et ils se sont servis des « Mâchoires de Vie » pour dégager la porte. Ils ont cassé la fenêtre et taillé la porte. Les policiers ont regardé les traces, mais pour eux, parce que Pierre a tourné à droite plutôt qu'à gauche, ils ne pouvaient déterminer la responsabilité de l'accident. Il n'ont pas fait subir de test d'alcool aux jeunes gens. Les lois sont différentes dans ce pays, les jeunes peuvent conduire dès l'âge de 15 ans, et il semble que de réputation, les Néo-Zélandais soient les pires conducteurs au monde et que les accidents soient fréquents... Les ambulanciers m'ont ensuite glissé sur une civière jusqu'à l'ambulance. Ils ont essayé d'appeler un hélicoptère, mais apparemment qu'ils devaient d'abord se rendre à Tokopita, à cause de l'état de la route (j'imagine qu'ils n'auraient pu atterrir nulle par sur cette route sans accotements et si escarpée). Je me souviens que l'ambulancier m'a donné de l'oxygène et qu'il a examiné ma condition, en diagnostiquant fracture des côtes, légère fracture au pelvis, fémur amoché, et il a aussi dit: 'possible spinal injury'. Il a ensuite demandé d'avertir Pierre qu'il devait venir avec l'ambulance ou quitter avec les policiers, et il était un peu nerveux, je l'ai entendu dire: dites au mari que nous devons absolument partir dans 5 minutes... Les policiers devaient rester avec le véhicule jusqu'à l'arrivée de la remorqueuse et ils ont mis nos affaires dans la voiture de police. Lorsque Pierre est arrivé dans l'ambulance, je l'entendais raconter son voyage en Inde au conducteur. L'infirmier a pris des arrangements avec un hélicoptère à Tokipata, et cela a été très rapide. Je suis arrivée à l'hôpital de Tauranga vers 21 heures (l'accident a eu lieu à 18 hres). Ils ont pris des radiographies et ils m'ont dit que mon poumon gauche était « collapsed » mais qu'ils devaient attendre au lendemain matin pour que je puisse passer un scanner ou une radiographie (grève des radiologistes). Ils m'ont donné de la morphine et ils sont venus chaque heure vérifier ma pression et mon niveau d'oxygène. Le lendemain, j'ai passé une autre radio pour mes poumons vers 11 heures, et la chirurgienne est venue me voir en fin d'après-midi, en me disant qu'elle devait installer un « chest drain » pour le poumon perforé de toute urgence. Ils ont dû couper jusqu'au poumon pour placer le tuyau d'un pouce de diamètre, et là j'ai vraiment pleuré. Pierre n'a pas eu le droit d'assister. Il y avait trois infirmières pour me tenir, parce que je ne devais faire absolument aucun mouvement. J'ai tenu bon, parce que je voulais sauver mon poumon! Il y avait aussi risque de pneumonie si ma respiration n'était pas suffisamment profonde. Je pense que ces risques sont maintenant passés en grande partie. Cela fait maintenant une semaine que je suis ici. Ils devraient me donner mon congé aujourd'hui... Les 4 côtes fracturées ne sont pas confortables du tout, mais on n'y peut rien. J'ai hâte que tout cela soit derrière moi. Mon fils Érick m'a beaucoup soutenue, et il m'a donné de bons conseils. Il a même demandé que je lui envoie la radiographie du poumon gauche et la liste des médicaments prescrits pour qu'il la révise. C'est rassurant d'avoir un médecin dans la famille! Je dois avouer que je m'ennuie beaucoup de lui. J'ai dû changer, parce qu'avant, je n'aurais jamais osé parler du fait qu'il me manque. Je ne peux pas rentrer au Canada à cause de l'air pressurisé que l'on retrouve dans les avions, et je ne peux pas faire de plongée sous-marine ni rien qui implique des changements de pression. Pierre est censé acheter une autre van qu'il fera convertir en campeur (en enlevant les sièges arrière et en fabriquant un lit. On vient de me dire que je recevrai mon congé mardi matin (demain, le 19 octobre), parce que le poumon semble hors de danger. L'ACC de Nouvelle-Zélande prend en partie en charge les frais d'hôpital, d'ambulance, d'hélicoptère, et la dizaine de radiographies que j'ai subies depuis que je suis ici. Les coûts semblent être un peu moins élevés qu'aux États-Unis mais plus chers qu'au Québec.  Je devrai assumer les frais de médicaments lorsque je sortirai de l'hôpital, et demeurer dans un motel (environ 80$ par jour, le moins cher ici à Tauranga). Pierre avait pensé à trois ou quatre jours avant de reprendre le voyage, mais la travailleuse sociale parle de deux semaines... En parlant de Pierre, il travaille très fort pour trouver un véhicule, et son choix se porte présentement sur un Toyota Townace 1997. Par contre, il semble que les arrangements pour l'aménagement en campeur ne soient pas faciles. Il faut obtenir une permission du Bureau des Véhicules pour transformer une camionnette de sept passagers à 2 passagers.  Seulement pour faire enlever les sièges, il semble que les coûts sont autour de 300$.   Pour les rideaux, cela semble compliqué aussi. Nous n'avons pas les outils avec nous, (peut-être qu'on peut louer?) et le système de mesure est totalement en métrique, ce auquel Pierre n'est pas habitué.  Nous ferons de notre mieux.   Pour faire des rideaux, c'est très simple, mais cela semble tellement plus compliqué lorsqu'on est pas du tout libre de nos mouvements (je parle de moi, bien sûr).   Les gens de l'hôpital ici sont extrêmement gentils, je suis très chanceuse de profiter d'aussi bons soins. Le corps humain est extrêmement adaptable, c'est merveilleux de constater tout ce qu'il peut subir. Je suis contente de réaliser que nous pouvons passer à travers plusieurs expériences et apprendre de chacune d'elles. Par contre, j'essaierai de m'assurer que la prochaine voiture aura des coussins gonflables, mais ce n'est pas toujours évident lorsque nous choisissons des véhicules plus anciens à cause des coûts... Je repense à mes tantes, qui sont tellement pleines de vie, entre autres à ma tante Jeannine qui a passé à travers un cancer l'an passé, et j'imagine qu'un peu de cette force est en moi, qu'au niveau des gènes, cela a rejailli sur moi en quelque sorte. Enfin, j'espère... Mais je suis maintenant vraiment fatiguée, j'ai encore beaucoup de douleurs, alors je termine ici et envoie à tous mes amis et aux gens de ma famille mes meilleures pensées.  Profitez du fait d'être en santé, de pouvoir bouger, courir, sauter et danser librement.   Avec tout mon amour, Louise.

P.S: Le médecin vient de passer, j'ai encore de l'air dans le sac recouvrant le poumon gauche, ce qui l'empêche de reprendre son expansion. Il m'avaient enlevé le "chest drain" il y a une journée, sans pouvoir prendre de radiographies avant à cause de la grève des radiologistes, parce que les possibilités que l'air soit totalement évacué étaient bonnes et parce que les possibilités d'infection, si on garde autant de plastique à l'intérieur du corps, sont réelles.   J'avais le choix: qu'on me remette un autre drain chest et que je reste à l'hôpital ou qu'on me laisser aller, en espérant que l'air se résorbera (je dois retourner pour des radios dans une semaine). J'ai choisi de ne pas avoir d'autre chest drain, l'insertion est trop douleureuse. Je quitte donc l'hôpital mardi soir, pour aller chez une dame qui travaille ici à l'hôpital. Ce sera moins cher qu'à l'hôtel et plus confortable! Bisous, Louise.

10 octobre 2010

La côte de Coromandel et les bouillonnements de Rotorua!

Mardi le 5 octobre, nous avons quitté le lac Kai Iwi pour nous diriger vers la région du Coromandel, en passant d'abord par Auckland, car nous devions récupérer les enregistrements pour l'auto, acheter un téléphone cellulaire et une carte Sim, prendre nos douches, etc... Lorsque nous avons terminé nos courses, nous avons pris la route le long de la côte, et nous nous sommes arrêtés au parc régional Warahu pour camper. Mercredi le 6 octobre, nous avons continué vers Thames, et nous avons fait une excursion à Coromandel pour voir les baies, une forteresse Maori (pa), une station d'huîtres, etc. En après-midi, nous nous sommes rendus à New Chum's Beach, une plage désertique difficile d'accès (avec la marée haute, j'ai dû traverser pour me rendre jusqu'au sentier avec de l'eau jusqu'à la taille) et finalement nous nous sommes arrêtés pour souper à Hot Water Beach, et nous avons décidé d'y camper. Jeudi matin (7 octobre), nous sommes partis tôt pour visiter Cathedral Cove, une superbe marche le long de la er, avec une arche de grès blanche et tout plein de vues formidables. Après le dîner, nous nous sommes rendus à Taipua, et nous avons grimpé le mont Paku. Là aussi, les vues étaient absolument spectaculaires! Puis nous nous sommes rendus jusqu'à Waihi, où nous avons visité la plus grosse mine d'or de la Nouvelle-Zélande et le musée. Nous nous sommes rendus au Dickey Flat, un camping du Doc (département de conservation), un camping très rustique... Vendredi matin (8 octobre), nous étions sur les pistes à 8 heures du matin, et nous avons fait la visite de la Karangahake Gorge, en empruntant le Karangahake Historic Walkway, le Talisman Mine Walkway et la Gold Mine Track. (4 heures de pistes!) Après dîner, nous nous sommes rendus à Tauranga, et nous avons grimpé le mont Mauganui, superbe mais vraiment escarpée (plus de deux heures de marche). Nous nous sommes arrêtés dans un parc régional pour y passer la nuit, et j'ai fait cuire du saumon pour souper. Malheureusement, il nous a fallu trouver un autre campement, puisque le gardien devait fermer les portes pour la nuit et qu'il ne pouvait laisser personne dormir dans l'enceinte du parc. Nous nous sommes donc dirigés vers Te Kapu, où nous avons trouvé un endroit calme pour camper. Samedi le 9 octobre, il pleuvait lorsque nous nous sommes éveillés. Nous avons d'abord fait une excursion à Okere Falls et à Tatue Caves. Puis, arrivés à Rotorua, nous avons fait le « walking tour » de la ville (Jardins du Gouvernement, Tudor House, Rotorua Museum). Rotorua est une ville extrêmement touristique, et la marche dans la Waimangu Volcanic Valley (une heure) coûte près de 40$ par personne! Nous avons choisi de faire les lacs du coin (nous en avons vu cinq), ainsi que la forêt Redwood et nous avons campé à une vingtaine de kilomètres de Rotorua, car nous voulions voir le Geyser Wai-O-Tapu le lendemain matin (le geyser fait éruption à 10 hres AM). Donc dimanche le 10 octobre, nous nous sommes levés tôt pour visiter le Wai-O-Tapu, une marche d'environ une heure trente dans cette région volcanique (65$ pour nous deux). Le centre du champ de sources thermales du plateau volcanique permet d'observer des mares de boue bouillonnante et des fumerolles de soufre sifflant à travers des fissures de la croûte terrestre. Naturellement, ceci crée un spectacle géothermique époustouflant! On y trouve des chaudrons de «champagne bouillonnant», des terrasses naturelles de silice paraissant appartenir à un autre univers. Les noms choisis pour chacun des 25 sites du parc sont évocateurs: Piscine d'Opale, Palette des Artistes, Cratère de Tonnerre, Piscine de l'Huître, Chute Voile de la Mariée, le Bain du Diable, Montagnes de Soufre, Maison du Diable, etc. Nous avons aussi apprécié le spectacle du geyser Lady Knox, jaillissant à plus de trente mètres dans les airs chaque matin à 10 heures et quart. Nous avons revu Ken et Connie, un couple de Calgary en vacances ici. Puis nous nous sommes rendus au Kérosène Creek, des bains thermaux gratuits à environ 26 kilomètres au sud de Rotorua par la route 5. Le nom de la route de terre à gauche en arrivant de Rotorua, à un kilomètre avant Wai-O-Patu, est maintenant changé pour la Waimotupa Road (il faut le savoir, car les guides de voyage ne l'indiquent pas). Et personne aux bureaux de touristes n'est autorisé à donner cette information, seulement les locaux y vont d'habitude... C'était une vraie merveille de pouvoir se baigner dans cette eau chaude aux nombreuses cascades. Nous nous sommes ensuite arrêtés pour dîner aux montagnes Rainbow Earth, puis nous avons entrepris la montée jusqu'au sommet, d'où l'on peut apercevoir les montagnes du Parc Tongariro, la ville de Taupo et la ville de Rotorua. Nous nous sommes ensuite dirigés vers Karewu, où nous nous sommes procurés un permis pour circuler sur les routes forestières menant jusqu'aux chutes Tarawena, et comme il ne pleuvait pas, j'en ai profité pour faire une sauce spaghetti, un cari au poulet avec sauce à la noix de coco, ainsi que du poulet Cacciatore. Comme la glacière que nous avons ne fonctionne à peu près pas, il faut faire le marché à tous les trois jours au plus! Lundi le 11 octobre, nous nous sommes rendus au sentier de Tarawera Falls, sous la pluie. Nous avons fait la marche jusqu'aux chutes, et comme Pierre voulait poursuivre jusqu'à Humphrey Bay, j'ai rebroussé chemin (une marche de 4 heures sous la pluie, cela ne me tentait pas vraiment). Nous devrions poursuivre aujourd'hui vers Whakatane, le long de la côte. Au plaisir!

04 octobre 2010

Après avoir fait faire l'inspection de notre véhicule acheté dimanche dernier, nous avons pris la route lundi le 27 septembre pour le parc Tawharanui. Ce parc de 588 hectares, en bordure du Pacifique, abrite un sanctuaire d'oiseaux, des collines verdoyates où broutent les moutons, et naturellement, des plages de sable blanc. Mardi matin (28 septembre), nous avons décidé de longer la péninsule, et nous avons emprunté presque tous les sentiers. Puis nous nous sommes dirigés vers Goat Island, un endroit idéal pour faire du snorkelling, et nous avons finalement campé près d'un village nommé Omaha, non loin d'une taverne... Mercredi le 29 septembre, nous avons déjeuné le long de la baie Bream, puis nous sommes allés faire une randonnée recommandée par un local, la Mangawhai Cliffs, un sentier de 3 heures longeant la mer. Nous nous sommes ensuite rendus au Uretiti Conservation campsite, avec vue sur la mer (16$) sans eau chaude ni électricité. Lorsque nous voyagions avec la Westfalia, il m'arrivait parfois de me plaindre parce que ce n'est pas toujours rose de vivre dans un véhicule automobile, mais la van actuelle n'est certainement pas aussi bien adaptée pour le camping. Il faut faire à manger en dehors du véhicule, nous n'avons pas de toilettes, le lit est toujours fait mais il n'y a pas de place pour autre chose... Donc, lorsqu'il pleut, ce n'est pas évident! Mais, comme nous ne serons pas en Nouvelle-Zélande plus de trois mois, autant s'adapter! Jeudi le 30 septembre, nous nous sommes dirigés vers Wangarei, où nous avons pris une douche chaude (2$ pour 5 minutes) au I-Site, le centre d'informations touristiques. Nous avons ensuite fait une marche de trois heures pour nous rendre aux chutes de Wangarei en partant de la marina (Town Basin) puis en passant par le Hatea River Walk et la Réserve Parikaha Réserve. Et en fin de journée, nous avons campé à la plage Tutukaka, en compagnie de 2 Français que nous avions rencontrés à l'hôtel Brown Kiwi d'Auckland. Le monde est petit! Vendredi le 1er octobre, nous nous sommes dirigés vers Bay Island sous la pluie. Nous avons pris le traversier et nous avons visité Russel, où se trouve la plus vieille église anglicane du pays. Nous avons ensuite poursuivi vers Kerikeri, où nous avons vu le bâtiment le plus ancien de Nouvelle-Zélande, le Stone Store, puis nous nous sommes rendus au Rewa's village, un village maori reconstitué. Nous avons campé au bord de la rivière. Samedi le 2 octobre, en route vers les dunes de sable de Te Paki (nous avons beaucoup aimé grimper ces dunes mais le vent est très fort) et vers le point le plus au Nord du pays, Cape Rienga. Nous avons vu la plage de 90 milles, le phare de Cape Rienga et la mer de Tasmanie. Nous avons campé un peu au Sud de Te Kao, et aujourd'hui (dimanche le 3 octobre), nous avons fait le marché dans la ville de Kaitaia, avant de nous installer au camping Raetea, dans une des dernières forêts côtières du pays. Nous avons parlé avec une habitante de la région qui travaille au Centre d'Informations Touristiques et elle nous a dit que pour 600,00$, on pouvait acheter une toute petite maison bas-de-gamme. Nous n'en revenons pas du coût de la vie ici! J'imagine que c'est dû au fait que la Nouvelle-Zélande est une île et qu'elle est au bout du monde! Les paysages sont magnifiques, la faune et la flore sont exceptionnelles, et nous sommes souvent seuls au monde lorsque nous ne sommes pas dans les grandes villes! Lundi le 4 octobre, nous avons quitté le camping Raeta Forest vers 8 hres, et nous nous sommes arrêtés le long de la route vers 9 hres du matin pour déjeûner. Nous avons fait une marche le long de la côte à Omapere, puis nous nous sommes rendus à la forêt Waipoua, où se trouve le kauri (arbre) le plus immense de Nouvelle-Zélande (13.8 mètres de circonférence et 51 mètres et demi de haut). Nous avons rencontrés Jérémie et Léa, de Rennes (France) et Berlin (Allemagne) qui avaient loué un campeur pour leur voyage de trois semaines. Après la visite de la forêt aux arbres géants, nous nous sommes rendus au Lac Kai Iwi, où nous nous sommes arrêtés pour le reste de la journée. Nous sommes ce matin, mardi le 5 octobre, à Auckland, pour récupérer notre papier d'enregistrement posté la semaine dernière... Nous avions donné l'adresse de l'hôtel où nous étions, dans le quartier Ponsonby. Au plaisir!