29 décembre 2009
Tulum, Mexique!
25 décembre 2009
Mexique pour Noël!
16 décembre 2009
Nicaragua, Honduras et Guatémala
10 décembre 2009
Estrellitos et Playa Prieta, Costa Rica
05 décembre 2009
Costa Rica, Dominical
Nous avons quitté le Panama mercredi matin le 2 décembre, et nous étions à la frontière du Costa Rica à huit heures trente du matin. Nous avions demandé à Abdul Basto, le gérant de Seaboard à Colon, si nous pouvions passer au Costa Rica sans plus de formalités, et il nous avait dit oui. Par contre, le tramitador avec lequel nous faisions affaires nous avait indiqué qu’il fallait que la Policia Technica Judicial de Panama place une étampe dans nos passeports parce que nous étions entrés au pays sans le véhicule, et que nous en ressortions avec le véhicule. Mais comme le Joint Spi (crank seal) du moteur n’avait pas encore été changé à ce moment, nous n’osions pas trop nous promener dans la capitale, et nous avons donc contourné le centre-ville de Panama (nous nous rappelions, il y a deux ans, la difficulté que nous avions eue à nous rendre aux bureaux de la police à cause des sens uniques, et de plus, ce quartier est un des pires quartiers de la ville de Panama!) Après avoir fait effectuer les réparations mécaniques à David, comme nous n’étions qu’à 45 minutes de la frontière du Costa Rica et à plus de 450 kilomètres de la ville de Panama, nous avons décidé de prendre une chance…
Un tramitador (une personne qui demande un pourboire pour nous aider à franchir la frontière) a pris les devants et a fouillé le passeport pour la fameuse étampe. Il a trouvé l’étampe que nous avions eue quand nous étions entrés au Panama il y a deux ans. Il l’a montrée à la douanière, qui avant d’apposer son sceau, a regardé la date et le reste du passeport (nous en avons franchi des frontières depuis deux ans!). Finalement, le tramitador l’a sans doute convaincue, car elle a apposé le cachet et nous sommes entrés au Costa Rica. Ouf! Pierre a eu chaud… Il a ensuite fallu quatre heures pour passer à la frontière du Costa Rica, parce que l’officier a fait une erreur lorsqu’il a inscrit le numéro de la plaque d’immatriculation, et qu’en essayant de faire la correction, le système informatique est tombé en panne. Habituellement, il faut deux heures pour passer la frontière, et non quatre. Les douaniers prennent tout leur temps, il faut aller dans plusieurs bureaux, et les files sont longues…
Nous avons continué sur la Pan-Américaine (des trous énormes dans l’asphalte enjolivent la route), puis à la hauteur de Palmar Norte, nous avons piqué à gauche pour suivre la côte et nous diriger vers Dominical. Avant d’y arriver, nous avons fait un petit saut à Uvita, et nous avons étés déçus. Au bout du village, il y a une route à gauche qui conduit jusqu’à la plage, mais il en coûte 6 dollars par personne pour franchir l’entrée du parc qui y donne accès. Et la plage est très ordinaire… Nous avons donc décidé d’aller camper à Dominical. En deux ans, il y a eu des changements c’est certain, plus d’hôtels, plus de développements, mais cette plage est encore la plage idéale, parce que l’on peut y stationner à l’ombre des cocotiers, face à l’océan, et que l’endroit est patrouillé régulièrement par les policiers. Dans la nuit de jeudi à vendredi, je me suis réveillée, croyant qu’une branche ou une noix de coco était tombée sur le véhicule. Il s’agissait d’un paresseux, qui a ensuite grimpé dans un arbre juste à côté de nous (il faut dire que deux policiers avec des lampes de poche pour observer le manège ont sans doute contribué à nous réveiller).
Nous sommes aujourd’hui samedi le 5 décembre 2009. Nous resterons probablement ici quelques jours encore. Il fait un soleil magnifique. Les vagues sont fortes, excellentes pour le surf, et le bruit de la mer est très agréable, surtout la nuit… Nous voyons régulièrement d’énormes iguanes, mais nous n’avons pas vu de toucans encore. Je me demande si au Québec la neige a commencé à tomber… Mes meilleures salutations à mon fils, à mes frères et sœurs, à mes tantes, et aux amis! Bonne journée à tous!
27 novembre 2009
David, Panama
Nous avons emmené notre véhicule chez Guillermo Valencia, de Transmissions Panama à David, et nous avons loué une chambre en attendant que les réparations soient terminées (Palacio Nacional). Sur la photo, on peut apercevoir le volcan Baru. La ville de David est sympathique, c'est la capitale de la province Chiriqui. Avoir su, nous aurions logé à l'hôtel Purple House (échange de livres, Wi-Fi, autres voyageurs, etc.) Mais pour nous, l'hôtel Palacio Nacional était plus près du garage... Lorsque nous avons récupéré l'auto, nous nous sommes dirigés à Dolega, et nous nous sommes installés sous les palmiers, le long d'un canal afin de pouvoir nous baigner. Une résidente nous a donné un sac d'oranges provenant de sa cour, et nous avons retrouvé des gens que nous avions vus il y a presque deux ans! Nous avons lavé le véhicule (moteur, carosserie, plafond, etc.) Nous en avons aussi profité pour faire le lavage des draps. Jeudi, nous avons constaté qu'il y avait beaucoup trop d'huile à transmission (un à deux litres de plus que nécessaire), après avoir remarqué qu'il y avait de l'huile sous le véhicule... Nous avons donc ramené l'auto au garage vendredi matin, et finalement, ce ne fut pas très long à réparer... Nous avons cherché sans succès filtres et autres pièces mécaniques, mais il paraît qu'il faut aller au Costa Rica pour trouver des pièces pour notre Westfalia. Nous resterons donc au Panama pour la fin de semaine, histoire de vérifier que tout va bien, nous ferons un marché lundi et nous filerons ensuite vers le Costa Rica. Ce n'est pas le pays qui m'attire le plus en Amérique Centrale, parce que c'est assez touristique, mais bon, nous devons passer par là pour remonter vers le Nord, et ils ont tout de même de beaux paysages. Nous comptons nous rendre à Dominical... Nous allons très bien tous les deux, et la saison des pluies semble tirer à sa fin, ce qui fait bien notre affaire! Au plaisir!
22 novembre 2009
Playa Las Lajas, côte du Pacifique, Panama
13 novembre 2009
El Valle, Panama
09 novembre 2009
Panama et Colon
30 octobre 2009
Carthagène en sac à dos!
27 octobre 2009
Nos derniers jours en Colombie
16 octobre 2009
San Augustin en Colombie
07 octobre 2009
Ibarra, juste avant la Colombie!
24 septembre 2009
Puerto Lopez, Ecuador
19 septembre 2009
Vers la Colombie
Après avoir passé tellement de temps ici au bord du Pacifique à nous la couler douce (Montanita, Ecuador), nous avons décidé de remonter vers le Nord. Nous avons bien essayé de trouver un bateau en Écuador pour traverser le Darien Gap, cette région entre le Panama et la Colombie où il n’y a pas de route terrestre, mais nous avons finalement opté pour nous rendre à Carthagène et traverser là-bas, sur la côte Atlantique. Nous avions deux options : un conteneur de 20 pieds à Carthagène 1,300$ plus les frais du côté du Panama, plus trois jours d’hôtel, et un Ro-Ro d’Ecuador à Manzanillo (Mexique), 1000$ plus les frais et 22 jours d’hôtel, mais avec presque 10,00 kilomètres de moins à faire par la route, alors moins de gazoline ainsi que toutes les autres dépenses reliées. L’avion pour Quito-Manzannillo était de 800$ chacun, l’avion Carthagène-Panama 200$ chacun. Si on prend la première option, il faut aussi nous rendre de l’aéroport de Panama jusqu’à Colon, une ville affreuse où le bateau arrivera, c’est-à-dire qu’il faut traverser le Panama du Pacifique à l’Atlantique. La deuxième option (Ecuador-Mexique) était définitivement plus avantageuse financièrement, et de plus cela nous permettait de sauver des pages sur nos passeports qui sont déjà presque pleins, et bien sûr d’éviter les frontières très désagréables du Honduras, Nicaragua et Salvador. Mais le problème est qu’avec la récession économique, les bateaux n’arrêtent pas aux ports à moins que cela en vaille la peine financièrement, et que l’on ne peut pas savoir à l’avance, ils donnent trois jours d’avis alors qu’il faut aussi trois jours de préparation pour les douanes… Cela veut dire que par exemple, si le bateau de la Cie CSAV qui part du Chili n’arrête pas à Guayaquil ou à Manta en octobre, il arrêtera peut-être en novembre, mais rien n’est sûr. Tandis qu’à Carthagène, pour un conteneur, il y a des bateaux chaque semaine. Nos visas expirent le 12 octobre. Bien sûr, nous pouvons toujours faire renouveler, mais est-ce que cela en vaut la peine, puisque nous n’avons aucune idée si nous pourrons concrétiser un passage? Pour renouveler les visas, il faut se rendre à Quito ou à Guyaquil, deux grosses villes que Pierre n’aime pas tellement traverser. Alors notre décision est presque prise, nous retournerons ce matin pour vérifier nos courriels avant de partir, et à moins d’un nouvel avis de CSAV, nous poursuivrons notre route.
Nous nous dirigerons donc vers la Colombie (St-Augustin, un des plus gros sites archéologiques de l’Amérique du Sud), et nous verrons là-bas. Je n’aurai pas tellement accès à Internet, alors je pourrais être silencieuse pour quelques semaines. Je pense très fort aux gens de ma famille et aux amis(es). Ciao!
05 septembre 2009
Manta, port d'Écuador
Nous sommes aujourd'hui samedi le 5 septembre, et nous venons juste de retourner à Montanita. Il nous a fallu trois jours pour obtenir le renouvellement de notre permis de séjour pour le véhicule. Le fonctionnaire en charge à la douane voulait que nous revenions mardi prochain... Inutile de dire que moi et Pierre étions frustrés par cette bureaucratie lente et inefficace. Mais finalement, nous avons obtenu le papier autorisant le véhicule à circuler dans le pays pour un autre deux mois. Quand on entre au pays, je pense qu'il est préférable de demander trois mois, il faut insister un peu, mais c'est tellement plus facile que de devoir retourner à un des quatre points de douanes du pays et plaider notre cause pour un renouvellement. Nous trouvons un peu ridicule qu'ils accordent trois mois pour les personnes alors que le véhicule lui n'a que deux mois, mais cela dépend probablement du fonctionnaire qui décide du temps qu'il accorde!
Nous avons été chanceux, la directrice nous a écrit une lettre sollicitant une extensio (absolument nécessaire) , et elle a fait une bonne dizaine d'apppels afin de convaincre le fonctionnaire responsable, qui lui se trouvait au port. La douane se trouve à Barrasquillo, tout près de Manta, mais nous avons dû ensuite nous rendre au port de Manta pour rencontrer le fameux fonctionnaire... La patience de Pierre commençait à flancher, mais il a tenu bon! Inutile de dire que nous en avions un peu marre!
Nous avons dormi au camping Red Barbasquillo à Manta, pour 6 dollars par jour. Les douches sont froides, le Wi-Fi ne fonctionne pas, et nous avons attendu plus d'une demie-heure avant de pouvoir partir, la réceptionniste étant occupée et le garde de sécurité devant vérifier avec elle si nous avions payé avant de pouvoir ouvrir la barrière... Des gens discutant dans les chambres nous ont réveillés à trois heures et demi du matin, mais nous avons pu nous rendormir.
Nous avons dormi hier soir à Puerto Cayo, sur la plage (sous la surveillance de la Marine). Une nuit tout à fait calme, avec le bruit des vagues en toile de fond.
Nous avons échangé plusieurs livres à Puerto Lopez, Restaurant Whales ou Ballenas, tenu par des américains, au sud du malecon (merci à Claude et Alain Isembert pour le tuyau!) Vraiment ici la vie coule doucement, personne n'est pressé, si les choses ne se font pas aujourd'hui elle se feront demain ou la semaine prochaine! Il faut vraiment ajuster notre mentalité pour apprécier l'Écuador, mais je crois que cela en vaut la peine (si on exclut les fonctionnaires qui prennent trois jours pour faire quelque chose qui normalement prendrait cinq ou dix minutes chez nous).
Mille pensées à la famille et aux amis! Ciao!
25 août 2009
De retour à Montanita, Ecuador!
Nous avons passé presque toute la semaine passée (17 au 21 août) au garage de Patricio Eduardo, sur la rue General Enriquez à Sangolqui! Nous avons fait changer les freins avant et les amortisseurs avant et arrière. Nous avions aussi une fuite dans notre réservoir d’essence depuis Montanita, l’odeur de gazoline était très forte mais on ne voyait aucun trou. Il a fallu démonter le réservoir, et là, nous avions bien vu que la rouille et la corrosion avaient fait leur œuvre! Le haut du réservoir, qu’on ne pouvait apercevoir en regardant sous le véhicule, était vraiment dans un état pitoyable. Les mécaniciens qui ne pouvaient pas trouver un autre réservoir compatible, ont dû souder un autre morceau question de renforcer le tout… Nous avions pensé nous rendre dans un atelier de débosselage pour faire repeindre le véhicule, mais comme il aurait fallu une autre semaine et que nous commencions à en avoir assez de Sangolqui, nous avons décidé d’attendre au Mexique pour faire retoucher la carrosserie. Nous nous sommes rendus au centre d’achats San Luis à San Rafaël, et nous y avons rencontré Fanny Caida, la directrice de la Revue El Valle. Nous sommes allés la retrouver à son bureau afin qu’elle puisse prendre des photos pour son magazine, et elle nous a remis gracieusement des billets pour un complexe thermal, le Varadero, où nous avons profité du sauna et des bains de vapeur!
Samedi le 22 août, nous nous sommes dirigés vers Montanita. Il nous a fallu 10 heures de route pour nous rendre à Puerto Lopez, et nous étions épuisés, sans doute à cause de la chaleur et de l’humidité… Nous sommes arrivés à Montanita dimanche le 23 août, et nous avons repris le même stationnement que nous avions occupés la dernière fois. Nous aurions aimé retrouver Claude et Alain d’Annecy qui doivent rentrer en France sous peu (ils étaient à Salinas, pas très loin de Guayaquil). Nous étions vraiment à la dernière minute, dommage! Nous leur souhaitons un très beau voyage de retour. C’est toujours agréable de rencontrer des gens aussi sympathiques!
Nous sommes aujourd’hui lundi le 24 août. Nous avons retrouvé Fred (le propriétaire du café Internet), Gilles (le Québécois d’Alma), Marianno et Magoo (les photographes de surf en Combi Volkswagen)… Nous devrons faire prolonger le permis d’exportation pour le véhicule (allez savoir pourquoi, nous avons un visa de trois mois, alors que le véhicule doit quitter le pays avant le 12 septembre!) Il y a un bureau des douanes à Manta, à environ 160 kilomètres d’ici. Nous poursuivons nos démarches pour traverser au Panama (transit par bateau pour le véhicule, par avion pour nous). Jusqu’ici, il semble que le plus facile soit de transiger avec M. Luis Ernesto La Rota, un agent maritime de Carthagène en Colombie. Nous verrons aussi les possibilités qui existent à Manta… Un beau bonjour aux amis et à la famille…
16 août 2009
Puerto Lopez, Manta, Quito, Thermes de Papallacta, Ecuador
08 août 2009
Toujours à Montanita, Ecuador
Bonjour!
Nous sommes toujours à Montanita, parce que nous voulons vraiment profiter du Pacifique avant de remonter vers le Nord! Le soleil est radieux, les gens sont souriants, la mer est superbe, que demander de plus!
Nous hésitons encore pour la traversée du véhicule vers le Panama. Nous voulons décidément traverser par container plutôt que par Ro-Ro, et nous ne voulons pas traverser au Costa Rica car nous voulons faire réviser la transmission chez notre mécanicien à David au Panama. Nous repasserons donc probablement par la Colombie. Nous aimerions partager un container (je ne sais pas quel est le mot en français) de 40 pieds plutôt que de placer le véhicule dans un contenant de 20 pieds, cela représente une économie de 400 dollars, mais il est apparemment difficile de trouver un autre voyageur qui revient sur le continent américain (il faut dire qu'il y en a très peu) ...
Mon fils Érick est à Prague pour la semaine. Je suis certaine qu'il en profite à plein, les études en médecine sont exigeantes, et les vacances sont rares. Mais cela vaut la peine de passer à travers tout cela si on a le feu sacré. Depuis qu'il est tout petit, il rêve de devenir médecin, alors je suis heureuse qu'il réalise son rêve.
Nous avons rencontré Fred, un Ecuadorien qui a vécu 40 ans aux États-Unis. Il a 58 ans, et il vient tout juste de revenir au pays. Il a ouvert un café Internet il y a 8 mois. Il s'est marié et il a un nouveau-né de 4 mois. Il trouve que les gens ici sont un peu paresseux, mais c'est normal, ils n'ont pas à travailler fort pour manger ou pour se loger! La température ici est très semblable d'une saison à l'autre, pas besoin de vêtements chauds ou de chauffage. On peut cueillir les bananes et les oranges dans les arbres, et il y a tellement de poissons qu'on a pas besoin de pêcher longtemps avant d'attrapper une belle prise. On vend un gros poisson frais non fileté pour un dollar! Et des jeunes dorment même sur la plage, aucun problème de sécurité ici. Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait croire, les gens ici sont très heureux, ils rient, dansent et chantent et semblent beaucoup profiter de la vie. Nous profitons aussi des prix doux, nous adorons les crevettes alors nous nous régalons, et nous achetons aussi des mûres tous les jours à 50 sous pour un demi-kilo! En Argentine, c'était les filets mignons et les steaks d'entrecôte, au Chili c'était le saumon et les langoustes, et ici, ce sont les fruits, les légumes, le poisson (tilapia) et les crevettes. Vraiment, la nature est très généreuse en Ecuador, il y a beaucoup de fleurs (orchidées), des oiseaux de toutes les couleurs, des volcans, des montagnes, un ciel immense et très bleu, bref, c'est un peu le paradis. A la prochaine,
Louise Blais
27 juillet 2009
De l'Argentine à l'Écuador en passant par le Nord du Chili!
18 juin 2009
Festival des Gauchos à Salta en Argentine!
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