24 août 2011

Volcans Bromo et Ijen



Nous avons décidé de prendre un tour organisé pour faire les volcans Bromo et Ijen, puisque pour Ijen, c'était vraiment trop compliqué pour organiser quoi que ce soit par soi-même! Des voyageurs ont essayé faire le Ijen à partir de Bali: certains ont tout simplement renoncé et se sont dirigés vers Yogyakarta parce que c'est beaucoup moins cher dans ce sens, alors que d'autres ont payé un million de roupies par personne sans faire le Bromo! Notre agence était correcte (Sri Janar), nous l'avions choisie parce que nous avions entendu des histoires d'horreur de voyageurs qui avaient choisi l'agence Mahkota et que toutes les agences de Yogyakarta sont associées avec ces 2 agences de Probolinggo qui ont le monopole.

La première journée, nous étions 7 dans le mini-bus, et nous sommes arrivés à 21 hres 20 au Cemoro Lawang (Hôtel Nadia). Nous nous sommes levés à 3 heures du matin pour ne pas manquer le lever du soleil, et nous avons marché pour nous rendre au point de vue, avec nos lampes frontales, pendant environ une heure. lorsque le soleil s'est pointé à 5 hres 30, nous étions fins prêts. C'était vraiment magnifique! Nous sommes retournés à l'hôtel pour déjeûner et prendre une douche, et nous nous sommes ensuite mis en route pour le volcan Ijen. Après 7 heures de piste de brousse, le chauffeur nous a déposés à l'hôtel Arabika de Sempol, un petit village à une demie-heure de route du Ijen. Nous nous sommes levés à 4 heures du matin pour reprendre la route. Malheureusement, 3 kilomètres avant d'arriver à Pos Paltuding, où commence le sentier pour le volcan (3 autres kilomètres de montée rude) une voiture en face de nous a perdu son pneu, alors nous avons dû faire le sentier à pied, toujours en montée. Il faut dire que la largeur du chemin ne permet pas à une autre voiture de dépasser, alors toutes les autres voitures derrière nous étaient dans le même bateau... Les chemins ici sont tellement rudes que nous ne sommes pas surpris du tout de constater que ces avaries se produisent souvent...

Plus les gens arrivent tard dans le cratère, et plus le vent et la fumée du soufre diminuent la visibilité. L'odeur de soufre est difficile à supporter, et je ne sais pas si c'est le pneumo-thorax ou l'asthme dont j'ai déjà souffert (je n'avais pas fait de crise depuis 20 ans) mais il m'a été difficile de descendre dans le cratère.
Malgré tout, j'ai réussi, et je dois dire que le paysage était absolument extraordinaire! Les photos ne peuvent pas rendre la beauté de ce que nous avons vu. Aussi, les porteurs de soufre, qui transportent deux paniers totalisant 80 kilos, sont vraiment des surhommes: et ils ne portent ni masques ni harnais... Nous avons continué vers le traversier de Ketapang, et nous sommes arrivés à Lovina en début de soirée, épuisés mais heureux. Un beau bonjour à tous les gens que j'aime!