24 septembre 2009
Puerto Lopez, Ecuador
19 septembre 2009
Vers la Colombie
Après avoir passé tellement de temps ici au bord du Pacifique à nous la couler douce (Montanita, Ecuador), nous avons décidé de remonter vers le Nord. Nous avons bien essayé de trouver un bateau en Écuador pour traverser le Darien Gap, cette région entre le Panama et la Colombie où il n’y a pas de route terrestre, mais nous avons finalement opté pour nous rendre à Carthagène et traverser là-bas, sur la côte Atlantique. Nous avions deux options : un conteneur de 20 pieds à Carthagène 1,300$ plus les frais du côté du Panama, plus trois jours d’hôtel, et un Ro-Ro d’Ecuador à Manzanillo (Mexique), 1000$ plus les frais et 22 jours d’hôtel, mais avec presque 10,00 kilomètres de moins à faire par la route, alors moins de gazoline ainsi que toutes les autres dépenses reliées. L’avion pour Quito-Manzannillo était de 800$ chacun, l’avion Carthagène-Panama 200$ chacun. Si on prend la première option, il faut aussi nous rendre de l’aéroport de Panama jusqu’à Colon, une ville affreuse où le bateau arrivera, c’est-à-dire qu’il faut traverser le Panama du Pacifique à l’Atlantique. La deuxième option (Ecuador-Mexique) était définitivement plus avantageuse financièrement, et de plus cela nous permettait de sauver des pages sur nos passeports qui sont déjà presque pleins, et bien sûr d’éviter les frontières très désagréables du Honduras, Nicaragua et Salvador. Mais le problème est qu’avec la récession économique, les bateaux n’arrêtent pas aux ports à moins que cela en vaille la peine financièrement, et que l’on ne peut pas savoir à l’avance, ils donnent trois jours d’avis alors qu’il faut aussi trois jours de préparation pour les douanes… Cela veut dire que par exemple, si le bateau de la Cie CSAV qui part du Chili n’arrête pas à Guayaquil ou à Manta en octobre, il arrêtera peut-être en novembre, mais rien n’est sûr. Tandis qu’à Carthagène, pour un conteneur, il y a des bateaux chaque semaine. Nos visas expirent le 12 octobre. Bien sûr, nous pouvons toujours faire renouveler, mais est-ce que cela en vaut la peine, puisque nous n’avons aucune idée si nous pourrons concrétiser un passage? Pour renouveler les visas, il faut se rendre à Quito ou à Guyaquil, deux grosses villes que Pierre n’aime pas tellement traverser. Alors notre décision est presque prise, nous retournerons ce matin pour vérifier nos courriels avant de partir, et à moins d’un nouvel avis de CSAV, nous poursuivrons notre route.
Nous nous dirigerons donc vers la Colombie (St-Augustin, un des plus gros sites archéologiques de l’Amérique du Sud), et nous verrons là-bas. Je n’aurai pas tellement accès à Internet, alors je pourrais être silencieuse pour quelques semaines. Je pense très fort aux gens de ma famille et aux amis(es). Ciao!
05 septembre 2009
Manta, port d'Écuador
Nous sommes aujourd'hui samedi le 5 septembre, et nous venons juste de retourner à Montanita. Il nous a fallu trois jours pour obtenir le renouvellement de notre permis de séjour pour le véhicule. Le fonctionnaire en charge à la douane voulait que nous revenions mardi prochain... Inutile de dire que moi et Pierre étions frustrés par cette bureaucratie lente et inefficace. Mais finalement, nous avons obtenu le papier autorisant le véhicule à circuler dans le pays pour un autre deux mois. Quand on entre au pays, je pense qu'il est préférable de demander trois mois, il faut insister un peu, mais c'est tellement plus facile que de devoir retourner à un des quatre points de douanes du pays et plaider notre cause pour un renouvellement. Nous trouvons un peu ridicule qu'ils accordent trois mois pour les personnes alors que le véhicule lui n'a que deux mois, mais cela dépend probablement du fonctionnaire qui décide du temps qu'il accorde!
Nous avons été chanceux, la directrice nous a écrit une lettre sollicitant une extensio (absolument nécessaire) , et elle a fait une bonne dizaine d'apppels afin de convaincre le fonctionnaire responsable, qui lui se trouvait au port. La douane se trouve à Barrasquillo, tout près de Manta, mais nous avons dû ensuite nous rendre au port de Manta pour rencontrer le fameux fonctionnaire... La patience de Pierre commençait à flancher, mais il a tenu bon! Inutile de dire que nous en avions un peu marre!
Nous avons dormi au camping Red Barbasquillo à Manta, pour 6 dollars par jour. Les douches sont froides, le Wi-Fi ne fonctionne pas, et nous avons attendu plus d'une demie-heure avant de pouvoir partir, la réceptionniste étant occupée et le garde de sécurité devant vérifier avec elle si nous avions payé avant de pouvoir ouvrir la barrière... Des gens discutant dans les chambres nous ont réveillés à trois heures et demi du matin, mais nous avons pu nous rendormir.
Nous avons dormi hier soir à Puerto Cayo, sur la plage (sous la surveillance de la Marine). Une nuit tout à fait calme, avec le bruit des vagues en toile de fond.
Nous avons échangé plusieurs livres à Puerto Lopez, Restaurant Whales ou Ballenas, tenu par des américains, au sud du malecon (merci à Claude et Alain Isembert pour le tuyau!) Vraiment ici la vie coule doucement, personne n'est pressé, si les choses ne se font pas aujourd'hui elle se feront demain ou la semaine prochaine! Il faut vraiment ajuster notre mentalité pour apprécier l'Écuador, mais je crois que cela en vaut la peine (si on exclut les fonctionnaires qui prennent trois jours pour faire quelque chose qui normalement prendrait cinq ou dix minutes chez nous).
Mille pensées à la famille et aux amis! Ciao!
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