29 janvier 2008

L'incroyable Parc Tayrona

Samedi le 26 janvier, nous nous sommes dirigés vers le Parc Tayrona. Nous sommes en route vers le Vénézuela, alors nous reviendrons vers la Colombie après avoir visité ce pays… Nous pensions passer une journée au parc Tayrona, mais nous sommes maintenant mardi le 29 et nous avons le goût de nous éterniser ici, l’endroit est tout simplement merveilleux… Imaginez des plages de sable blanc doux comme de la farine, des cocotiers et des palmiers partout, la jungle, la mer turquoise et bleue aux eaux transparentes, une température de rêve, un ciel toujours bleu, et les fonds marins parsemés de coraux vivants de toutes les couleurs avec d’innombrables variétés de poissons tropicaux. Tout est tellement propre ici, les toilettes et les douches sont immaculées, il est facile de recycler, et les gens sont d’une gentillesse incroyable. Samedi nous nous sommes baignés à la Piscina et à Cabo San Juan del Guia, dimanche nous sommes allés à Playa Carnaveral, et lundi nous avons fait de l’apnéee pour explorer les fonds marins. Il y a peu de touristes, et la plupart sont Sud-Américains. Nous avons rencontré une famille de Bogota qui nous ont fait cadeau d’artisanat colombien et qui nous ont invité à passer les voir éventuellement. J’ai visité Cancun, Xel-Ha, Cuba, Playa del Carmen, les plages du Costa Rica, etc. etc. mais je n’ai jamais rien vu d’aussi beau ! Il faut vraiment connaître l’endroit pour s’y rendre, puisqu’il n’y a aucune publicité ! Aucun complexe hôtelier connu, seulement des Eco-Habitats gérés par le gouvernement, absolument superbes ! Imaginez, la vue sur la mer, les oiseaux du paradis et les orchidées fraîches dans la chambre, vraiment, le paradis. Tous les sentiers de l’hôtel sont en pierre d’ardoise, et tout est extrêmement propre. Et l’aréroport le plus près se trouve sur la route Bogota-Baranquilla (16 km. au sud de Baranquilla). Nous aimerions nous rendre jusqu’à Pueblito demain, un village indigène où l’on a découvert des ruines et des statues d’une autre civilisation. Il faut faire trois heures et demie à pied ou à dos d’âne dans la forêt tropicale pour s’y rendre. Ah oui, j’oubliais, il y a des papillons partout ici, et même d’immenses Morpho Bleus (je n’en avais jamais vu d’aussi gros), des perroquets verts et oranges, des iguanes turquoise et kaki (exactement comme les annonces des cellulaires Fido), et il paraît qu’on peut aussi rencontrer des jaguars et des ocelots, mais ils ont sans doute très peur de l’homme, parce que nous n’en avons pas vu encore. À la prochaine !