05 décembre 2009

Costa Rica, Dominical

Nous avons quitté le Panama mercredi matin le 2 décembre, et nous étions à la frontière du Costa Rica à huit heures trente du matin. Nous avions demandé à Abdul Basto, le gérant de Seaboard à Colon, si nous pouvions passer au Costa Rica sans plus de formalités, et il nous avait dit oui. Par contre, le tramitador avec lequel nous faisions affaires nous avait indiqué qu’il fallait que la Policia Technica Judicial de Panama place une étampe dans nos passeports parce que nous étions entrés au pays sans le véhicule, et que nous en ressortions avec le véhicule. Mais comme le Joint Spi (crank seal) du moteur n’avait pas encore été changé à ce moment, nous n’osions pas trop nous promener dans la capitale, et nous avons donc contourné le centre-ville de Panama (nous nous rappelions, il y a deux ans, la difficulté que nous avions eue à nous rendre aux bureaux de la police à cause des sens uniques, et de plus, ce quartier est un des pires quartiers de la ville de Panama!) Après avoir fait effectuer les réparations mécaniques à David, comme nous n’étions qu’à 45 minutes de la frontière du Costa Rica et à plus de 450 kilomètres de la ville de Panama, nous avons décidé de prendre une chance… Un tramitador (une personne qui demande un pourboire pour nous aider à franchir la frontière) a pris les devants et a fouillé le passeport pour la fameuse étampe. Il a trouvé l’étampe que nous avions eue quand nous étions entrés au Panama il y a deux ans. Il l’a montrée à la douanière, qui avant d’apposer son sceau, a regardé la date et le reste du passeport (nous en avons franchi des frontières depuis deux ans!). Finalement, le tramitador l’a sans doute convaincue, car elle a apposé le cachet et nous sommes entrés au Costa Rica. Ouf! Pierre a eu chaud… Il a ensuite fallu quatre heures pour passer à la frontière du Costa Rica, parce que l’officier a fait une erreur lorsqu’il a inscrit le numéro de la plaque d’immatriculation, et qu’en essayant de faire la correction, le système informatique est tombé en panne. Habituellement, il faut deux heures pour passer la frontière, et non quatre. Les douaniers prennent tout leur temps, il faut aller dans plusieurs bureaux, et les files sont longues… Nous avons continué sur la Pan-Américaine (des trous énormes dans l’asphalte enjolivent la route), puis à la hauteur de Palmar Norte, nous avons piqué à gauche pour suivre la côte et nous diriger vers Dominical. Avant d’y arriver, nous avons fait un petit saut à Uvita, et nous avons étés déçus. Au bout du village, il y a une route à gauche qui conduit jusqu’à la plage, mais il en coûte 6 dollars par personne pour franchir l’entrée du parc qui y donne accès. Et la plage est très ordinaire… Nous avons donc décidé d’aller camper à Dominical. En deux ans, il y a eu des changements c’est certain, plus d’hôtels, plus de développements, mais cette plage est encore la plage idéale, parce que l’on peut y stationner à l’ombre des cocotiers, face à l’océan, et que l’endroit est patrouillé régulièrement par les policiers. Dans la nuit de jeudi à vendredi, je me suis réveillée, croyant qu’une branche ou une noix de coco était tombée sur le véhicule. Il s’agissait d’un paresseux, qui a ensuite grimpé dans un arbre juste à côté de nous (il faut dire que deux policiers avec des lampes de poche pour observer le manège ont sans doute contribué à nous réveiller). Nous sommes aujourd’hui samedi le 5 décembre 2009. Nous resterons probablement ici quelques jours encore. Il fait un soleil magnifique. Les vagues sont fortes, excellentes pour le surf, et le bruit de la mer est très agréable, surtout la nuit… Nous voyons régulièrement d’énormes iguanes, mais nous n’avons pas vu de toucans encore. Je me demande si au Québec la neige a commencé à tomber… Mes meilleures salutations à mon fils, à mes frères et sœurs, à mes tantes, et aux amis! Bonne journée à tous!