30 mars 2009

Uruguay (San Gregorio Polanco, Almiron, Paysandu, Las Canas, Fray Bentos)

Nous sommes restés au Balnéario de San Gregorio de Polanco jusqu’au samedi 21 mars, et dimanche matin, nous avons quitté pour les thermes d’Almiron, en passant par Durazno, Trinidad, Paso del Palmar et Young. Arrivés aux thermes, nous avons été un peu déçus, car l’eau était plutôt tiède, en raison d’un bris technique. Nous avions bien demandé le prix en entrant, et nous avions laissé un permis de conduire international et 100 pesos en garantie (le prix habituel est de 40 pesos pour chaque étranger). Le lendemain matin, lorsque nous nous sommes arrêtés à la barrière d’entrée pour récupérer notre permis de conduire, la jeune dame nous a demandé 100 pesos de plus pour la « casa rodante » (maison mobile). Alors que nous avions pris la peine de vérifier avec elle si les prix du camping incluaient l’admission aux piscines la veille… C’est incroyable, les thermes d’Arapey et celles de Guaviyu sont plus belles, plus propres, plus modernes, et aussi moins chères ! Mais nous pensons plutôt que cette jeune dame a voulu arrondir ses fins de mois, ce qui n’est pas si terrible en fait… Nous nous sommes ensuite rendus à Paysandu, car nous voulions nous réapprovisionner en gaz propane. Les deux stations de gaz propane vendent seulement des bouteilles uruguayennes et ne pouvaient aucunement remplir nos deux contenants. Finalement, nous avons trouvé un endroit où quelqu’un a pu remplir par gravité la bouteille américaine qui n’est pas fixée au véhicule. L’adresse est 1945 rue Cerrito, Paysandu. Le propriétaire se nomme Carlos, et son entreprise est Vende SuperGaz. Nous avons été chanceux de le rencontrer ! Nous avons visité le Musée Tradicion et le Musée Historico, les deux autres étant fermés le lundi… Puis nous nous sommes dirigés vers Las Canas, un endroit superbe, vraiment, une des plus belles plages d’eau douce de l’Uruguay. En prime nous avons eu droit à un coucher de soleil magnifique… Nous nous sentons vraiment privilégiés de parcourir ce splendide pays, malheureusement méconnu des touristes. Depuis le commencement du périple, il y a des endroits qui nous ont vraiment séduits. La Colombie par exemple, que l’on nous avait décrite comme un pays dangereux alors que nous avons adoré (Carthagène, ville coloniale par excellence, volcan de boue Totumo, Parque Tayrona, Mompos, Bogota, la Cathédrale de Sel, Cuenca), et l’Écuador, pays peu dispendieux et rempli de beautés (églises dorées coloniales à Quito, lagune Quilatoa, parc Podocarpus). En deuxième lieu viennent le Chili pour ses paysages époustouflants (San Pedro de Atacama, chutes Itata, chutes Radal Siete Tazas, Antofagasta) et l’Argentine (Angostura, dans la région des lacs). Nous avons aussi bien aimé le salar d’Uyuni en Bolivie, le lac Titicaca et la ville de Sucre. Et la Gran Sabana avec les énormes chutes au Vénézuéla, ainsi que le Machu Pichu et la laguna Paron au Pérou. Mais vraiment, la Colombie, l’Ecuador et l’Uruguay détiennent encore la palme pour nous, parce qu’à la beauté des paysages s’ajoute la gentillesse incomparable des gens ! Mercredi le 25 mars, nous avons visité Fray Bentos et Mercedès, puis nous nous sommes rendus au Balnéario Zazargazu, entre Nuevo Palmira et Carmelo. Nous avons dormi au camping sur la plage, et jeudi le 28, nous nous sommes dirigés vers Carmelo en nous arrêtant à la chapelle San Roque, que les habitants ont érigée suite à une promesse pour demander la cessation de l’épidémie de choléra. Arrivés à Carmelo, nous avons fait réparer notre pneu abîmé par un clou dans une gomeria (entreprises présentes dans tous les village et s’occupant exclusivement de la réparation de pneus), et nous avons fait faire des photocopies plastifiés de notre plaque d’immatriculation pour le Brésil (il faut des plaques à l’avant et à l’arrière du véhicule dans ce pays, peu importe que le véhicule soit étranger ou non). Après avoir fait notre marché (il faut acheter le pain et les pâtisseries dans une panaderia, la viande dans une carniceria, les fruits et les légumes dans une tienda frutas y verduras, et les produits plus particuliers (céréales, épices, nouilles, produits de nettoyage etc.) dans un supermercado. Nous nous sommes ensuite installés au camping municipal, en bordure de la plage. La température est idéale, il fait 24 degrés le jour et 18 degrés la nuit. Et en plus, ce camping est gratuit ! Nous avons décidé de retourner au Canada l’an prochain à partir de la Colombie, en utilisant à nouveau les services de la compagnie où Evelyn Bautista travaille, Barwil. Nous avons étudié les possibilités avec la compagnie K-Line, en partant de Zarate non loin de Buenos Aires pour nous rendre jusqu’au Costa Rica, mais comme le coût pour un service de Ro-Ro est de presque 3,000 dollars, les billets d’avion pour nous deux sont au coût de 1,500 dollars aller seulement Buenos-Aires/San José et que la traversée est d’une vingtaine de jours, alors 20 nuits à l’hôtel, plus les taxis pour nous rendre de Zarate à l’aéroport de Buenos Aires et de San José à Puerto Limon (port d’où arrivent les cargos), nous avons finalement décidés, étant donné que nous avons tout le temps au monde, de rester avec le véhicule le plus longtemps possible et de faire seulement la traversée Colombie-Panama, plutôt qu’Argentine-Costa Rica. Économiquement, les deux options sont équivalentes, puisqu’il faut tenir compte de la gazoline qu’il nous faudra utiliser pour effectuer le trajet Argentine-Costa Rica (au moins 10,000 kilomètres), mais nous n’aimons pas tellement devoir attendre à l’hôtel, sauf peut-être pour quelques jours. Et cela nous permettra de revoir les coins que nous avons vraiment apprécié et de visiter ce que nous avions manqué auparavant. Ce matin, nous avons décidé de rester une journée de plus, puisque la petite ville de Carmelo est vraiment agréable. Malheureusement, des jeunes ont coursé sur le terrain de camping pendant la nuit, et nous n’avons pas très bien dormi, à cause du bruit. Les adolescents sont parfois très machos, ou très immatures… J’imagine que c’est pareil d’un pays à l’autre, les grafittis, la musique forte, et tous les moyens que les jeunes utilisent pour signifier leur rébellion à entrer dans un moule. Ce matin (samedi le 28 mars), nous avons décidé de faire le lavage, et il est très possible que nous partions seulement demain pour Colonia del Sacramento. J’ai vérifié hier mes messages électroniques, et j’ai appris qu’une tante dynamique, toujours pleine d’entrain et que j’aime énormément, avait reçu un diagnostic de santé un peu désagréable. Elle s’était occupée de sa belle-fille qui a eu le même problème de santé l’an passé. La vie est parfois surprenante, alors il faut profiter de chaque moment qui passe, apprécier ce qui est là et vivre au maximum… Je suis certaine que tout rentrera très vite dans l’ordre, et je croise les doigts pour que tout aille bien pour elle. En attendant, espérons que le meilleur se présentera. Carpe Diem (Saisir le jour) ! Au plaisir !

18 mars 2009

De l'Argentine à l'Uruguay!

, Mercredi le 11 mars, nous avons pris la route vers Colon, et nous nous sommes arrêtés au Palacio San José, la résidence du général Urquiza transformée en musée. La pièce où il a été assassiné est bien indiquée, et tous les meubles de l’époque sont encore au château. Les jardins sont immenses, les vignes regorgent de raisins, il y a beaucoup d’arbres fruitiers et les fleurs embaument l’atmosphère. Il y a même un lac artificiel au bout du domaine ! Nous avons passé presque deux heures à tout visiter, puis nous nous sommes dirigés vers Colon, où nous nous sommes installés au port pour la nuit. Nous avons aussi trouvé un revendeur de gaz propane, mais comme nous n’avons plus que des bouteilles américaines (nous avons donné notre bouteille de gaz écuadorien au gardien de Dolavon), le mieux qu’il a pu faire est de nous ajouter 3 kilos, ce qui a pris presque une heure ! Jeudi le 12 mars, nous nous sommes rendus à Concordia, une belle petite ville située au bord de la mer, avec une cathédrale toute blanche. Nous sommes allés visiter le Parc San Carlos, où une plaque sur la maison de pierres en ruines indique qu’elle appartenait à Antoine de Saint-Exupéry… On y retrouve aussi une statue du Petit Prince. Malheureusement, l’endroit a été pillé et le château incendié, mais les cascades de Salto Chico et le Rio Uruguay sont vraiment magnifiques vus de ce parc. Nous nous sommes ensuite rendus jusqu’au lac Salto Grande, juste à gauche de la frontière avec l’Uruguay. Au bout de la route (on retrouve une pancarte immense où il est inscrit Bienvenidos), nous avons tourné à droite vers Puente Viracho et la Préfecture Navale, et nous avons suivi les indications pour le restaurant Casa de Piedras. Nous nous sommes rendus au bout du chemin, où l’on voit les voiliers amarrés de chaque côté de la péninsule et le camping en face… Nous avons passé deux jours à cet endroit de rêve, et nous en avons profité pour laver et cirer l’auto, faire le changement d’huile, laver le moteur, et aussi laver nos draps… Nous avons tellement aimé l’endroit que nous y avons passé deux jours. L’eau du lac est très chaude, parfaite pour la baignade, l’endroit est vraiment tranquille, immense, en pleine nature… Il y a aussi beaucoup de fleurs mauves (des gloires-du matin ou des pétunias ?), et une abondance d’oiseaux. Samedi matin (14 mars), nous nous sommes décidés à traverser en Uruguay, et nous avons passé rapidement la frontière. Nous avions un bidon de 15 litres d’essence (réserve d’urgence), et nous avons appris qu’il était interdit de transporter de l’essence provenant d’Argentine lorsque l’on entrait en Uruguay. Le douanier n’a cependant rien confisqué, nous avons été chanceux ! Nous nous sommes arrêtés à Salto pour obtenir des cartes et nous procurer des pesos uruguayens, et nous avons ensuite effectué notre marché. Les prix sont un peu plus chers qu’en Argentine, sauf pour la viande. Mais les fruits et les légumes ont à peu près la même valeur qu’au Canada… Puis nous avons continué jusqu’aux thermes d’Arapey, à environ 90 kilomètres de Salto. Nous n’avions jamais vu un complexe d’eaux thermales de cette envergure. Il y a des fontaines et des jardins au bord de la rivière, un hôpital, un hôtel 5 étoiles, des bungalows et un immense terrain de camping avec des barbecues, ainsi que de l’eau et de l’électricité à chaque site (220 volts, évidemment). Et les piscine sont d’une eau très chaude (de 28 à 40 degrés Celsius), et l’une d’elles est complètement couverte de verre, à la toiture très haute. Tout est très propre et très bien entretenu, et la collecte des vidanges se fait deux fois par jour. Il y a beaucoup de verdure, beaucoup de fleurs, et même pou un samedi soir, il n’y a pas eu de tapage ni d’aboiements de chiens. Quelle différence avec l’Argentine ! Nous avons rencontré Margarita, une Canadienne vivant à Toronto, d’origine espagnole, qui a déménagé en Uruguay alors qu’elle avait 12 ans, et qui a marié un Allemand vivant en Uruguay avant qu’ils ne s’installent tous deux au Canada. Elle revient passer l’hiver ici (de décembre à mars) chaque année depuis que son conjoint est décédé. Dimanche matin, nous avons décidé de rester une autre journée, et nous avons rencontré un couple d’Uruguayens très gentils, Valério et Anna. Valério a même offert un chapeau à Pierre, et ils nous ont donné toutes sortes d’informations sur ce qu’il y avait à voir en Uruguay. Il faut venir ici pour expérimenter la gentillesse et la courtoisie des gens, c’est vraiment spécial. Cela fait seulement deux jours que nous sommes en Uruguay et nous adorons ! Pierre a appelé son frère pour son anniversaire, et nous avons beaucoup profité des piscines d’eau chaude. Nous sommes maintenant lundi (lundi 16 mars) et nous avons décidé de rester une journée de plus, nous nous la coulons douce ! Nous sommes retournés ce matin à Salto (mardi le 17 mars) pour nous réapprovisionner. Nous avons visité le Musée de l’Homme et de la Technologie, et bien sûr, le Théâtre Larranaga, un endroit superbe construit en 1882. Nous nous sommes promenés dans la ville jusqu’à la Plaza Artigas et la Plaza Trenta y Treis. Nous nous sommes arrêtés en fin d’après-midi à la Meseta de Artigas, un endroit historique témoin d’une bataille épique où se trouve une énorme statue commémorative du général Artigas. Il y a un camping gratuit juste à côté, au bord du Rio Uruguay, et nous avons décidé de nous y installer. Nous avons passé une nuit super tranquille, aucun chien, aucune auto, vraiment un endroit superbe... Aujourd'hui (mercredi le 18 mars), nous nous sommes arrêtés aux Thermes de Guaviyu, un endroit aussi beau que les thermes d'Arapey. Les jacuzzis de la piscine couverte de verre sont à 38 degrés Celsius, et tout est extrêmement propre. Ici en Uruguay l'électricitié fonctionne sur le 220 volts seulement, alors pour l'ordi cela va, mais pour le camping-car, nous ne voulons pas prendre de chance... Nous avons beaucoup profité des Jacuzzis et des piscines. C’est difficile de déterminer si nous préférons les thermes d’Arapey ou celles de Guaviyu, car elles sont toutes deux très différentes. Nous avons passé la journée à nous prélasser dans des eaux thermales d’environ 38 degrés Celsius. Jeudi matin, nous avons filé vers Tacuarembo, la ville des gauchos, mais malheureusement, le grand festival Gaucha de la Patria était déjà terminé depuis une semaine. Nous avons vu beaucoup de plaines et plusieurs forêts de pins et d’eucalyptus longeant la route. Les gauchos (sortes de cowboys avec des pantalons bouffants, un bérêt ou un chapeau espagnol noir et parfois un grand couteau dans le milieu du dos) nous saluent de loin, ils semblent super sympathiques. Nous avons visité le musée de Carlos Gardel, le chanteur qui a introduit le tango en Argentine et en France. Il semble y avoir eu une controverse à savoir s’il était de nationalité française, argentine ou uruguayenne, que la France, mais les documents officiels semblent confirmer sa naissance ici à Tacuarembo. Il est mort lorsque l’avion qui le transportait en Colombie (il devait y présenter un spectacle) s’est écrasé. Nous avons aussi visité le Parque Lagune de Lavanderas et le Musée Indio y Gaucho. Puis nous nous sommes dirigés vers le Balnéario Ipora, où nous nous sommes installés au camping pour la nuit. Vendredi le 20 mars 2009, nous avons décidé de poursuivre vers San Gregorio de Palenco, sur les bords du lac Bonete. La plage ici est superbe, le sable est doré, et nous nous sommes installés au camping, qui coûte seulement 65 pesos uruguayens. Le coin ici est vraiment calme, nous dormons la nuit comme deux marmottes. Dans mon cas c'est toujours comme cela, mais pour mon mari, le moindre bruit le réveille, alors depuis que nous sommes en Uruguay, il reprend le temps perdu !Au plaisir !

11 mars 2009

Buenos Aires!

Dimanche le 8 mars, nous sommes arrivés à Buenos Aires et nous nous sommes installés au chic quartier de Puerto Madero, après nous être arrêtés au bureau de touristes pour nous procurer une carte. Nous étions sur la rue Lynch, une rue très propre avec d'immenses pelouses de chaque côté, et la Costanera Sur tout au bout... Pour la Fête Internationale de la Femme, nous avons assisté à une vistite guidée à travers le quartier, et je dois dire que ce qui nous a le plus impressionné sont les rues enjambant le fleuve qui pouvaient se déplacer complètement sur la gauche pour laisser passer les voiliers! Puis nous sommes allés flâner pour voir les spectacles de deux chanteuses et d'un groupe rock, et finalement, nous avons marché longuement sur la rue de la Costanera où nous avons assisté à un spectacle présentant de jeunes compositeurs... Lundi matin (9 mars), nous nous sentions prêts à découvrir la ville et nous nous sommes rendus dans les quartiers de la Boca, du centre historique et de Retiro pour explorer la ville à pied. Nous avons vu les principales églises et cathédrales, les édifices historiques, et nous avons aussi parcouru presque toute la rue Corrientes (5 kilomètres) pour chercher des livres anglais ou français (nous en avons trouvé deux!). Je voulais trouver un câble pour mon ordi (le mien est abîmé, et parfois l'électricité passe, d'autres fois non, et mes batteries qui avaient une autonomie de cinq heures auparavant ne durent plus maintenant que quinze minutes), mais après avoir trouvé un magasin Apple (il n'y en a que quatre en Argentine), on m'a dit que cela prendrait quelques jours avant qu'il ne le reçoivent, et que le coût serait de presque 200 dollars U.S.! Pour l'informatique, le Canada et les États-Unis sont définitivement plus avancés... Nous sommes rentrés aprés avoir marché pendant presque dix heures, et en soirée, un policier est venu nous aviser que nous ne pouvions pas nous stationner dans la rue pour la nuit. Nous nous sommes donc rendus sur la rue Ezcurra, plus animée et plus bruyante, et nous avons passé une nuit assez mouvementée. Mardi le 10 mars, nous avons emprunté le métro pour nous rendre à l'autre bout de la ville pour chercher un filtre à air. Le quartier des pièces d'auto se trouve sur la rue Warrès, non loin de l'avant-dernière station du métro. Nous avons parcouru le quartier de long en large et chaque fois, les concessionnaires Volkswagen et les Casas de Filtros nous disaient qu'un filtre à air pour une Westfalia Volkswagen était introuvable en Argentine. La morale de l'histoire est qu'il est presque impossible de trouver des pièces pour les Westfalia au Chili et en Argentine, alors pour les voyageurs qui possèdent ce genre de véhicule, il est important de penser à emporter toutes les pièces de rechange nécessaires avant de partir... Nous avons donc dû rentrer bredouilles, et comme l'humidité et la chaleur étaient accablantes, nous avons décidé de quitter la ville pour nous diriger vers l'Urugay. Les villes de 13 millions d'habitants sont très intéressantes, mais après quelques jours, nous avons hâte de retourner dans des espaces plus calmes! Au plaisir!

06 mars 2009

Necochea, Mar del Plata et Villa Gesel

Nous sommes partis de Viedma lundi matin (2 mars), et nous nous sommes dirigés vers le Parc National Ernesto Tornquist, non loin des villages de Tornquist et Sierra de la Ventana. Nous nous sommes installés au camping Parque Nacional de Tornquist, et durant la nuit, un orage très violent a éclaté. Le lendemain matin (mardi le 3 mars), comme tout était trempé et qu’il pleuvait encore beaucoup, nous avons décidé d’attendre que la température soit un peu plus clémente pour nous rendre au parc. Lorsque nous sommes arrivés au parc (mercredi matin, 4 mars), le garde nous a expliqué qu’en raison des pluies violentes de la veille (80 millimètres de précipitations), le parc était fermé jusqu’à nouvel ordre, pour raisons de sécurité. Nous avons donc décidé de continuer jusqu’à Necochea, une station balnéaire sur la côte Atlantique, et nous y sommes arrivés en fin d’après-midi. Après avoir visité le Parc Miguel Lillo (600 hectares) et son jardin botanique au Lago Cisnes, nous avons suivi la côte vers le Sud pour une dizaine de kilomètres environ, et nous nous sommes installés sur la plage déserte. Nous avons passé un très bonne nuit, bercés par le bruit des vagues. Aujourd’hui (mercredi 5 mars), nous nous rendons à Balcarce, où se trouve le musée d’un coureur automobile né dans cette ville de l’Argentine, Juan Manuel Fangio. Extraordinaire, nous ne savions pas qu'un Argentin avait gagné tellement de trophées et tellement de Grand Prix! Les autos sont magnifiques, et nous avons passé presque trois heures dans ce musée unique! Nous voulions nous arrêter pour la nuit à Laguna Brava, mais impossible de se stationner au bord de l'eau, alors nous avons continué vers Mar del Plata en nous arrêtant à une station-service à deux kilomètres du péage. Nous montons lentement vers Buenos Aires, , et comme il s’agit d’une grosse ville (13 millions d’habitants) nous préférons attendre que la température ne soit pas trop chaude (il faisait 40 degrés Celsisus à Buenos Aires cette semaine). L’automne ici commence le 21 mars, alors que pour nous au Canada, cela correspond au printemps ! Jeudi (6 mars), nous avons poursuivi le long de la côte Atlantique et nous nous sommes arrêtés à Villa Gesel, une ville très touristique le long de la mer où nous en avons profité pour faire les courses. La jeune fille au bureau touristique parle très bien anglais, et les informations données sont pertinentes. Vendredi (7 mars) nous nous sommes rendus jusqu'à Chamuscos, après nous être arrêtés à Dolorès, une petite ville sympathique où le festival de la guitare avait lieu. Nous nous sommes arrêtés au Camping Monte Cristo sous la pluie battante, et les chiens nous ont gardé réveillés une bonne partie de la nuit. Ce camping au coeur de la ville coûte 30 pesos et il n'est pas très propre, mais nous étions fatigués et nous ne voulions pas continuer jusqu'à Buenos Aires... Au plaisir !

01 mars 2009

Viedma, Argentine

Un gros bonjour à la famille et aux amis! Nous sommes partis mercredi dernier pour voir les perroquets (Loros) au Balneario El Condor, et nous en avons vu des centaines, nichés dans les falaises au bord de la mer, et virevoltant au-dessus de nos têtes... C'était vraiment magnifique de voir ces oiseaux multicolores, avec le dos vert et le ventre rouge, ainsi que du bleu et du jaune sur la tête, et de les entendre piailler très fort... La plage est très belle, immense, avec du sable très blanc... Mais comme Pierre s'est fait dévorer par les moustiques (il y en a beaucoup sur la côte Atlantique), nous sommes revenus au camping de Viedma. Puisque la température est très chaude à cette époque de l'année (de 30 à 40 degrés Celsius), nous avons décidé de prendre notre temps avant de remonter vers le Nord et vers Buenos Aires, parce que comme nous sommes dans l'hémisphère sud, plus nous montons vers le nord, et plus il fait chaud! Nous avons plusieurs livres, et plusieurs films aussi, alors nous avons décidé de vraiment prendre notre temps, cela ressemble à de la paresse en fait! Nous pensons donc monter vers Buenos Aires, visiter ensuite l'Uruguay, puis le Brésil, et redescendre en Argentine pour voir les chutes Iguazu et les missions, les provinces de Corrientes et Entre Rios, puis retourner à Salta et revenir ensuite jusqu'en Colombie par la Pan-Américaine avant de mettre le véhicule sur un cargo pour le Panama tandis que nous prendrons l'avion (pas de route entre l'Amérique du Sud et l'Amérique Centrale, à cause du Darien Gap... À moins que nous trouvions un cargo de Buenos Aires au Costa Rica? On a le temps (une autre année), alors on verra! Entre-temps, le logiciel que j'utilisais pour mettre mes photos sur Internet ne fonctionne plus et les développeurs du programme ne semblent plus exister... La plupart des programmes fonctionnent sous Windows, et je suis avec Mac. J'essaierai de trouver une solution pour me permettre de partager mes photos... Pour la mécanique, pas de pièces pour les Wesfalia au Chili et en Argentine, même pas de filtres à air, alors ce n'est pas évident. Mais le véhicule résiste bien à toutes les routes incroyables que nous avons parcourues, alors pour l'instant, nous croisons les doigts!