07 mai 2009

Santa Clara de Olimar, Piedra Pintada, Artigas, Belen en Uruguay

Ce matin, lundi le 27 avril 2009, nous avons décidé de faire un peu de route, et nous nous sommes dirigés vers Salto del Agua après avoir terminé les courses… Nous étions à Trente y Treis depuis plus d’une semaine ! C’est agréable de visiter l’Uruguay à l’automne (les saisons sont inversées ici), la température est de 22 degrés le jour et de 17 degrés la nuit. Le soleil est radieux, nous n’avons pas encore vu de temps gris, même si certains jours, il y a eu un peu de pluie durant la nuit … Lorsque nous sommes arrivés à Salto del Agua, nous avons été accueillis par des centaines de perroquets qui criaient dans les arbres. Le paysage est très joli, tout est propre, mais les piscines sont hors service puique la saison touristique est teminé (mi-décembre à mi-février). Nous avions l’électricité pour l’ordinateur (nous en avons profité pour regarder des films et des concerts), et nous avons passé une soirée très calme, car il n’y avait seulement que des chevaux dans les champs de l’autre côté de la clôture. Mardi matin, nous avons filé vers Santa Clara de Olimar, où nous avons visité la première maison construite au village. La grange attenante faisait office de Poste de Diligences. Cet endroit est privé, il ne s’agit pas d’un musée, mais comme nous ne savions pas, nous avons demandé et les deux employés se sont faits un plaisir de nous faire visiter. Les meubles d’époque sont absolument magnifiques. La propriété a toujours été léguée à la famille, et aujourd’hui, les propriétaires vivent à Montevideo et s’en servent comme résidence secondaire pour les vacances et parfois aussi les fins de semaine… Nous avons ensuite continué jusqu’à Melo, et nous nous sommes rendus à Posta Del Chuy, un endroit historique très bien conservé (12 kilomètres au sud-est de Melo). Il s’agit là du premier péage routier des années 1800, et c’était aussi la seule route sécuritaire pour le Brésil à l’époque, une route de pierres comme celles qu’on retrouve dans le vieux Québec et dans le quartier historique de Montréal. Les bâtiments de pierres sont imposants, on y retrouve une prison, une auberge et plusieurs grandes salles. Nous aurions pu y camper, mais il était un peu tôt, alors nous avons continué jusqu’à Melo et nous nous sommes arrêtés au camping municipal, un endroit assez ordinaire puisque les douches ne fonctionnaient pas en raison d’un problème d’eau. Mercredi le 29 avril, nous avons continué jusqu’à Artigas, presque 400 kilomètres plus loin que Melo. Nous nous sommes arrêtés au Parque Vallée de Lunarejo (sur la route 30, au kilomètres 238) mais comme les cascades ne sont visibles qu’en juillet et que la route de 27 kilomètres de terre n’était pas fameuse, nous avons rebroussé chemin et avons continué jusqu’à Artigas, la ville des améthystes (pierres mauves). La jeune fille du bureau touristique nous a donné plein de dépliants et elle a fait plusieurs appels pour nous. Elle nous a même embrassés lorsque nous sommes partis… Les gens ici sont incroyables. Ils nous donnent souvent des accolades, ou de petites tapes sur l’épaule en nous disant de ne pas hésiter à les contacter si nous avons besoin de quoi que ce soit. Après avoir faits le marché chez TaTa, nous avons remarqué que le pneu avant était dégonflé alors nous nous sommes rendus à une gomeria (endroit où l’on fait réparer les crevaisons) et le propriétaire s’est empressé de faire la réparation, en nous donnant toutes sortes de conseils pour visiter les grottes d’améthyste sans avoir recours à un guide. Ils nous ont aussi donné des directions pour faire remplir le réservoir de gaz propane chez Punto Gaz sur la route principale. Il y a deux campings gratuits à Artigas : le Parque Roda, juste à côté du pont international menant au Brésil, et le Parque Piedra Pintada ou Congreso de Abril, à 11 kilomètres d’Artigaz. Un endroit superbe, avec une immense pierre sculptée naturellement où l’on peut distinguer de nombreuses figures. Aucun autre campeur, seulement les deux gardiens. Le parc est éclairé la nuit, les douches sont chaudes, il y a de l’électricité (220 volts seulement), des barbecues, des tables de pique-nique, et de plus, nous sommes en plein nature (hibiscus et arbres à profusion). Le camping est gratuit, mais lorsque la saison touristique est ouverte, il faut payer 25 sous par jour pour la piscine. Vraiment, nous sommes très gâtés ! Mardi le 5 mai 2009, nous nous sommes dirigés vers Artigas, à 11 kilomètres d’ici par une route de terre, pour nous réapprovisionner. Nous avons fait un arrêt au duty free shop puisque Pierre voulait acheter de la bière Heineken et une liqueur espagnole, la Quarante y Treis (ils la vendent ici 13$ U.S. alors qu’on la retrouve à 90$ U.S. en Floride). Et le jeune vendeur nous a offert gracieusement un thermos pour le maté… Nous avons ensuite continué jusqu’à Belen, en prenant la route 30 puis la route 3 (219 kilomètres d’Artigas à Arapey, à quelques kilomètres de Belen). Nous avons trouvé un superbe camping au bord du lac Salto Grande, un endroit où les levers et couchers de soleil sont magnifiques, avec des barbecues et même l’électricité (nous connectons seulement l’ordi, et non le camping-car, car c’est du 220 volts en Amérique du Sud, comme en Europe d’ailleurs). Ici c’est le grand calme, peut-être parce que la saison est terminée? Sept ouvriers refont les salles de bains, les sanitaires sont neufs ainsi que les planchers et les murs de céramique. Par contre, ils sont en train de faire le coulis de la céramique (le ciment coloré entre les tuiles), alors je n’ai pas osé prendre une douche, il aurait fallu que je leur demande de sortir… Pour les camping-caristes que cela peut intéresser, l’endroit ici est gratuit. Depuis que nous sommes en Uruguay, nous n’avons payé des campings qu’aux thermes d’Arapey, d’Almiron et de Guaviyu, et le prix du camping incluant les thermes est à peine plus élevé que le prix des eaux thermales seulement… Le soleil est magnifique, nous sommes en bordure d’un immense lac très bleu, le Salto Grande, et c’est tellement beau ici que nous avons décidé de rester une journée de plus. Ce matin, jeudi le 7 mai, nous nous dirigeons vers les Thermes d’Arapey avant de retourner en Argentine par Salto… Il y a très peu de connections Wi-Fi dans l’ouest de l’Uruguay, alors qu’il était assez facile de trouver du Wi-Fi aux alentours de Punta del Este et Montevideo. Il est donc possible que je ne donne pas signe de vie avant les chutes d’Iguazu… Un bonjour spécial aux gens que j’aime… Au plaisir !