05 septembre 2009

Manta, port d'Écuador

Nous sommes aujourd'hui samedi le 5 septembre, et nous venons juste de retourner à Montanita. Il nous a fallu trois jours pour obtenir le renouvellement de notre permis de séjour pour le véhicule. Le fonctionnaire en charge à la douane voulait que nous revenions mardi prochain... Inutile de dire que moi et Pierre étions frustrés par cette bureaucratie lente et inefficace. Mais finalement, nous avons obtenu le papier autorisant le véhicule à circuler dans le pays pour un autre deux mois. Quand on entre au pays, je pense qu'il est préférable de demander trois mois, il faut insister un peu, mais c'est tellement plus facile que de devoir retourner à un des quatre points de douanes du pays et plaider notre cause pour un renouvellement. Nous trouvons un peu ridicule qu'ils accordent trois mois pour les personnes alors que le véhicule lui n'a que deux mois, mais cela dépend probablement du fonctionnaire qui décide du temps qu'il accorde! Nous avons été chanceux, la directrice nous a écrit une lettre sollicitant une extensio (absolument nécessaire) , et elle a fait une bonne dizaine d'apppels afin de convaincre le fonctionnaire responsable, qui lui se trouvait au port. La douane se trouve à Barrasquillo, tout près de Manta, mais nous avons dû ensuite nous rendre au port de Manta pour rencontrer le fameux fonctionnaire... La patience de Pierre commençait à flancher, mais il a tenu bon! Inutile de dire que nous en avions un peu marre! Nous avons dormi au camping Red Barbasquillo à Manta, pour 6 dollars par jour. Les douches sont froides, le Wi-Fi ne fonctionne pas, et nous avons attendu plus d'une demie-heure avant de pouvoir partir, la réceptionniste étant occupée et le garde de sécurité devant vérifier avec elle si nous avions payé avant de pouvoir ouvrir la barrière... Des gens discutant dans les chambres nous ont réveillés à trois heures et demi du matin, mais nous avons pu nous rendormir. Nous avons dormi hier soir à Puerto Cayo, sur la plage (sous la surveillance de la Marine). Une nuit tout à fait calme, avec le bruit des vagues en toile de fond. Nous avons échangé plusieurs livres à Puerto Lopez, Restaurant Whales ou Ballenas, tenu par des américains, au sud du malecon (merci à Claude et Alain Isembert pour le tuyau!) Vraiment ici la vie coule doucement, personne n'est pressé, si les choses ne se font pas aujourd'hui elle se feront demain ou la semaine prochaine! Il faut vraiment ajuster notre mentalité pour apprécier l'Écuador, mais je crois que cela en vaut la peine (si on exclut les fonctionnaires qui prennent trois jours pour faire quelque chose qui normalement prendrait cinq ou dix minutes chez nous). Mille pensées à la famille et aux amis! Ciao!