29 décembre 2009

Tulum, Mexique!

J'en profite pour souhaiter de merveilleuses fêtes à ma famille et aux amis(es)! Nous avons rencontré mon fils Érick à l'aéroport de Cancun le 26 janvier en soirée, quel plaisir! Nous sommes à Tulum et dans les environs pour la semaine, premièrement parce que l'endroit est superbe mais aussi parce qu'Érick y prend des cours de KiteSurf. Je croise les doigts que le vent soit favorable, parce que pour ce sport, il faut bien sûr un bon vent régulier! Érick est toujours aussi génial, drôle, cool, d'apparence très jeune, il n'a pas changé du tout... Il est en externat à Rimouski pour ses études en médecine et cela fait deux ans et demi que nous ne étions pas vus, depuis le début du voyage en fait... Nous avons dû changer les freins une autre fois... Mais je crois que pour le reste du voyage, nous serons tranquilles, puisque ce sera assez plat à partir d'ici. Et puis les petits problèmes mécaniques (en fait il s'agit surtout de maintenance), c'est un peu normal non? C'est tellement agréable de voir du pays, de profiter de paysages merveilleux, d'élargir ses horizons, que les inconvénients, même s'ils ne sont pas toujours agréables, sont tout de même minimes si on regarde les avantages! Nous avons visité avec Erick la Réserve de Sian’Kian (cénote naturelle), Punta Laguna (sanctuaire de singes), les ruines archéologiques de Coba, et Punta Allen. Mais bien sûr, comme il prenait des cours de Kiteboarding à Tulum et que les conditions de vent ne sont pas toujours idéales, il ne pouvait pas trop s’éloigner tant que son cours n’était pas terminé. Il a obtenu sa certification IKO2 la journée de son départ! Chaque matin, il se rendait sur la plage, et tout dépendant des prévisions et des conditions en vigueur, l’instructeur essayait d’allouer des plages de temps en fonction des possibilités. J’ai beaucoup aimé le voir « rider » sur l’eau, propulsé par le cerf-volant qu’il maniait parfaitement! C’est un sport qui semble super excitant, mais je pense que la technique est assez exigeante. Je n’aurais certainement pas la coordination nécessaire! Le temps a filé si vite, j’aurais aimé qu’il ait plus de temps, mais il lui fallait être de retour à l’hôpital de Rimouski (où il fait son externat), le 3 janvier… Hier nous avons visité les ruines de Chacchoben (assez ordinaires), puis les ruines de Kohnulich, qui elles sont vraiment spéciales, surtout en raison des sculptures impressionnantes qu’on retrouve au Temple des Masques. Nous avons beaucoup roulé (nous nous sommes arrêtés bien après que le soleil se soit couché), mais nous n’avons pas tellement le choix, car Michelle la fille de Pierre devrait arriver avec ses deux jeunes enfants pour le 12 janvier à La Manzanilla, la côte Ouest du Mexique, et Tulum est sur la côte Est!  Nous avons rencontré en chemin un jeune homme du Texas d’origine guatémaltèque, Luis,  qui faisait de l'auto-stop et nous l'avons conduit jusqu’au terminus d’autobus d’Escarcega.   Finalement, nous nous sommes arrêtés dans une station-service pour la nuit, et ce matin, nous devrions nous arrêter à Palenque pour l’Internet.  Nous sommes aujourd’hui le 4 janvier, et nous nous dirigeons vers Puerto Vallarta, car l'avion arrive à cet endroit…  La Manzanilla se trouve à environ 4 ou 5 hres de distance de Puerto Vallarta.   Je vous souhaite à chacun et chacune une superbe année 2010!

25 décembre 2009

Mexique pour Noël!

Nous sommes entrés au Mexique le 21 décembre, et nous nous sommes dirigés vers Comitan afin d’acheter des cartes routières et de trouver une assurance automobile. Nous avons cherché longuement l’office du Tourisme, et finalement, les cartes que nous avons trouvées n’étaient pas très détaillées… Nous avons visité le centre historique de cette superbe ville coloniale, et nous nous sommes ensuite dirigés vers El Chiflon, un centre touristique indigène aux superbes cascades… Nous sommes arrivés en fin de journée, et nous avons eu à peine le temps de faire le sentier menant jusqu’au Voile de la Mariée (la dernière cascade). Le tarif pour entrer sur le site est de 20 pesos par personne, et 50 pesos pour camper ou stationner pour la nuit. La route pour se rendre est montagneuse, mais toute asphaltée, et les points de vue sont époustouflants. Le lendemain matin, après une courte baignade (l’eau était très froide), nous sommes retournés à Comitan où nous avons fait faire un changement d’huile et quelques emplettes au Wal-Mart et au Sam’s Club. J’ai acheté un autre chargeur de batteries pour la caméra (Energizer, recharge en 15 minutes, 50 dollars). J’avais payé 100 dollars pour quelque chose de semblable au Canada avant de partir en 2007… J’imagine que les prix pour la technologie sont continuellement à la baisse et que les produits s’améliorent constamment! Nous voulions coucher aux ruines de Teman Puente, à environ huit kilomètres de Comitan, mais nous avons dû rebroussé chemin car le gardien nous a dit que c’était prohibé et que c’était vraiment trop dangereux. Nous avons dû nous rabattre sur une station-service Pemex, il était déjà tard… Mercredi le 23 décembre nous nous sommes rendus aux ruines magnifiques de Tonina. Ces ruines sont extraordinaires, et on peut grimper jusqu’au sommet afin d’admirer la vue extraordinaire des vallées avoisinantes. Elles comportent des murales peintes et des sculptures impressionnantes. Nous y sommes restés deux heures, et nous avons terminé par la visite du musée et un vidéo sur le site archéologique en espagnol de 45 minutes. Nous avons même aperçu un arbre à café sur notre route! Cela faisait longtemps que nous n’avions pas vu d’aussi belles ruines, si on exclut Tikal au Guatémala et Machu Pichu au Pérou, bien sûr! Et en passant, le prix d’entrée est vraiment minime, seulement 41 pesos mexicains (moins de 4$) par personne! Nous avons visité les ruines des missions jésuites en Argentine (qui n’avaient rien de fantastique) pour un prix d’entrée de douze dollars (36 pesos argentins). Et bien sûr, il en coûte 50 dollars par personne pour visiter Machu Pichu. Nous avons continué notre route jusqu’à Ocosingo, puis nous sommes finalement arrivés à Agua Azul. Pour les touristes qui feraient le même trajet que nous en camping-car, juste avant d’arriver à Agua Azul, quelqu’un vend des billets en indiquant qu’il s’agit du prix d’entrée pour Agua Azul (20 pesos), mais il s’agit plutôt d’une contribution pour nettoyer la route! Arrivés au site, il nous a fallu payer le billet officiel de 20 pesos, ce qui est minime, mais c’est plutôt une question de principe car le premier billet ne valait absolument rien. J’imagine que les gens trouvent toutes sortes de façons de se faire un peu d’argent… L’eau ici est turquoise, et les chutes sont merveilleuses. Il y a beaucoup d’artisanat, et l’on peut marcher jusqu’au canyon Jaguar, à environ une heure à pied en longeant les cascades. Il y a très peu de gens sur le sentier une fois qu’on a dépassé les vendeurs de bijoux, de vêtements et d’artisanat. Il s’agit vraiment d’un bel endroit pour passer Noël, mais il est impossible ici de communiquer par Internet ou par téléphone, l’endroit est tenu par des indigènes, et il faudrait un satellite... Ils n’ont même pas l’électricité ici, et toute la cuisine est faite au propane… Ce matin, vendredi le 25 décembre, nous nous dirigeons vers Palenque, où nous espérons trouver un café Internet ouvert! Avec nos meilleurs vœux de Noël!

16 décembre 2009

Nicaragua, Honduras et Guatémala

Après avoir quitté le Costa Rica vendredi passé (11 décembre 2009) nous sommes entrés au Nicaragua et nous nous sommes empressés de nous diriger vers San Juan del Sur, une belle petite baie en fer à cheval donnant sur le Pacifique. Même si l'endroit est assez touristique, nous avons bien profité du soleil et de la mer. J'ai acheté un poisson complet Red Snapper, que j'ai fait fileté, pour deux dollars! Il y avait aussi des langoustes et des crevettes géantes, mais nous en avons tellement mangé pendant le voyage que nous avons passé outre... Nous avons rencontré des expatriés américains qui vivaient à San Juan del Sur. Le Nicaragua est le pays le moins cher d'Amérique du Sud: les belles propriétés au bord de la mer se vendent 80,000$, alors que celles qui sont sur les versants des montagnes (Matagalpa, au Nord, dans la région du café) valent environ 40,000 dollars! Nous sommes passés hier au Honduras, et ce fut très pénible à la frontière. À ma suggestion, Pierre a demandé un reçu pour les frais encourus, et la fonctionnaire était tellement insultée qu'elle nous a fait attendre trois heures de plus! Pierre a dû se rendre à deux banques pour faire faire les reçus, toute une pagaille! La désorganisation ici est absolument incroyable. Nous avons bien hâte que toutes ces frontières soient traversées, c'est encore pénible de faire faire le permis d'importation temporaire pour le véhicule à chaque frontière et franchement, c'est la partie que nous détestons le plus... Nous n'en revenons pas de constater à quel point chaque pays que nous traversons est complètement différent de son voisin. Le Costa Rica est très vert, avec presque la moitié de son territoire en parcs nationaux et réserves écologiques. Le Nicaragua est très volcanique, plus désertique, avec de superbes lacs immenses et de très bonnes routes. Le Honduras est très montagneux, moins désertique, et je ne crois pas qu'il y ait des volcans sur son territoire. Hier nous nous sommes rendus jusqu'à Siguatepeque. Au Nicaragua, l'argent américain est accepté partout, tandis qu'ici, il faut absolument des lempiras. Nous avons traversé rapidement la capitale, Tegucigalpa, et nous poursuivrons ce matin notre route vers le Guatémala. Nous voulons arrêter aux grottes de Lanquin et à Semuc Champey, que nous avions manqué en 2004 à cause des routes trop mauvaises. Les routes secondaires sont parfois difficiles en Amérique Centrale. La Pan-Américaine est généralement très belle, mais pour les autres routes, tout dépend... Nous avons en effet visité Coban (une ville intéressante, très guatémaltèque et très authentique), et nous avons poursuivi vers Semuc Champey. La route est difficile, très escarpée, très rocheuse, mais cela se fait. Tout le monde dit qu'il faut un 4X4, mais c'est faux, puisque nous avons réussi à passer! Par contre, nous avons dû changer les pastilles de freins le long du chemin... Disons que j'ai eu un peu peur! Nous avons bien aimé Semuc Champey, avec la rivière souterraine et les nombreuses cascades... Le prix d'entrée est de 8 dollars par personne, et le camping dans l'auto est aussi le même prix... En retournant à Coban, nous avons pris la route 7W, qui comporte de superbes paysages de montagnes. Route de terre sur une quarantaine de kilomètres, très étroite, virages serrés. Mais cela s'est vraiment compliqué en raison d'un éboulement, car nous avons dû prendre un détour pour contourner, et là, j'ai eu chaud! La pluie, la boue, bref, nous étions contents lorsque nous sommes arrivés à la frontière du Mexique! Nous sommes aujourd'hui le 20 décembre. Nous pensons passer Noêl au Mexique, mais rien n'est jamais certain... Mes meilleures pensées à tous les gens que j'aime, à mes tantes tellement spéciales, à mes frères et soeurs et à mon fils Éric que j'adore!

10 décembre 2009

Estrellitos et Playa Prieta, Costa Rica

Nous avons quitté Dominical lundi matin, car nos voisins américains se sont faits cambrioler à quelques pieds de nous dans la nuit de dimanche, et nous n'avions plus tellement le coeur à profiter de l'endroit. J'ai demandé à un policier si les vols étaient fréquents à Dominical, et il m'a répondu qu'ils s'occupaient en moyenne de quatre rapports de vols par semaine. Ils sont huit policiers, avec un camion et deux motos, alors souvent ils doivent patrouiller la plage à pied. Ils sont en service 24 heures sur 24, alors ils se relaient sur 3 quarts de travail par jour. Ils font ce qu'ils peuvent avec les moyens qu'ils ont! Nous trouvons que le Costa Rica a bien changé depuis 2003-2004, la première fois où nous y étions venus. A Tamarindo, une autre plage où nous étions mercredi le 9 décembre, on trouve même des propriétés valant 7 millions de dollars! Et comme il n'y a pas de règlements de zonage, les gens peuvent construire des châteaux ou des cabanes, détourner des rivières, creuser la nappe phréatique, et jeter leurs égouts dans la mer. Certaines propriétés extrêmement luxueuses n'ont même pas de fosse septique, et les déchets des salles de bains se retrouvent donc dans les cours d'eau. Il y a définitivement un vent de mécontentement qui souffle chez les natifs, et de constater la différence de classe faramineuse qui existe entre les gens originaires de Costa Rica et les étrangers qui s'y sont établis laisse vraiment matière à réflexion... Donc après avoir quitté Dominical, nous nous sommes rendus à Quepos pour y faire un marché, puis au parc Manuel Antonio, qui était malheureusement fermé cette journée-là (le lundi est une journée de nettoyage pour les employés du parc). La plage du village de Manuel Antonio est superbe, toute de sable blanc. Puis nous avons continué vers Jaco, mais nous avons fait un petit détour à Estrellitos, où nous avons décidé de nous arrêter pour la journée. Estrellitos est un tout petit village d'à peine 300 habitants, avec un hôtel vide à vendre ainsi que plusieurs maisons. Le surf là-bas y est absolument fantastique, alors le village reçoit plein de jeunes sportifs costaricains les fins de semaine. Il n'y a pas d'épicerie, pas de bureau de poste, en fait il n'y a pas grand-chose sauf l'hôtel qui appartient à un Américain qui vit aux U.S.A. Le lendemain matin, nous avons rencontré Joe, un visiteur d'Orlando, en Floride qui est tombé en amour avec une Costaricaine et qui recherchait une propriété à vendre (l'hôtel en question, un demi-million pour une bâtisse vraiment décrépie). Nous avons jasé avec lui et nous lui avons suggéré de regarder du côté de l'Uruguay... Mercredi matin, nous avons décidé de poursuivre vers Jaco, où nous espérions pouvoir faire remplir le réservoir de propane. Pierre voulait aussi trouver du tabac à pipe... Nous n'avons pas été très chanceux! Nous avons retrouvé un cours d'eau rempli de crocodiles que nous avions déjà remarqué en 2007. Heureusement que nous pouvions observer ces grosses bêtes du haut du pont! Nous sommes ensuite allés à Tamarindo, une très belle plage, extrêmement touristique et chère. Cela ressemble un peu à Miami, mais en plus dispendieux. Pierre n'était pas très content de constater qu'une petite crème glacée à la vanille coûtait plus de 4 dollars américains, mais j'imagine que cela va avec la masse touristique qui visite cet endroit. Finalement, nous nous sommes arrêtés à Playa Prieta pour souper. Cette plage nous avait été recommandée par Dominique et Bélinda, de Colombie-Britannique. Nous avons rencontré deux jeunes filles qui vivent ici, une Canadienne et une Américaine, Catherine et Britton, et elles nous ont invités à les rejoindre chez elles et nous ont offert de stationner sur leur terrain pour la nuit. Elles vivent dans un petit paradis, une grosse maison ronde avec vue sur la mer! Et en plus, Catherine parle français car sa mère est Québécoise! Nous avons passé la soirée avec elles et une de leurs amies, une Britannique, Anna, qui est instructeur de scuba diving. Cela fut extrêmement agréable, cela faisait longtemps que nous n'avions pas passé la soirée en aussi bonne compagnie.   Bon, ce matin, nous partirons probablement vers Liberia. Nous essaierons de trouver un endroit pour faire remplir de propane... Nous devrions quitter le Costa Rica dans quelques jours... Carpe Diem!

05 décembre 2009

Costa Rica, Dominical

Nous avons quitté le Panama mercredi matin le 2 décembre, et nous étions à la frontière du Costa Rica à huit heures trente du matin. Nous avions demandé à Abdul Basto, le gérant de Seaboard à Colon, si nous pouvions passer au Costa Rica sans plus de formalités, et il nous avait dit oui. Par contre, le tramitador avec lequel nous faisions affaires nous avait indiqué qu’il fallait que la Policia Technica Judicial de Panama place une étampe dans nos passeports parce que nous étions entrés au pays sans le véhicule, et que nous en ressortions avec le véhicule. Mais comme le Joint Spi (crank seal) du moteur n’avait pas encore été changé à ce moment, nous n’osions pas trop nous promener dans la capitale, et nous avons donc contourné le centre-ville de Panama (nous nous rappelions, il y a deux ans, la difficulté que nous avions eue à nous rendre aux bureaux de la police à cause des sens uniques, et de plus, ce quartier est un des pires quartiers de la ville de Panama!) Après avoir fait effectuer les réparations mécaniques à David, comme nous n’étions qu’à 45 minutes de la frontière du Costa Rica et à plus de 450 kilomètres de la ville de Panama, nous avons décidé de prendre une chance… Un tramitador (une personne qui demande un pourboire pour nous aider à franchir la frontière) a pris les devants et a fouillé le passeport pour la fameuse étampe. Il a trouvé l’étampe que nous avions eue quand nous étions entrés au Panama il y a deux ans. Il l’a montrée à la douanière, qui avant d’apposer son sceau, a regardé la date et le reste du passeport (nous en avons franchi des frontières depuis deux ans!). Finalement, le tramitador l’a sans doute convaincue, car elle a apposé le cachet et nous sommes entrés au Costa Rica. Ouf! Pierre a eu chaud… Il a ensuite fallu quatre heures pour passer à la frontière du Costa Rica, parce que l’officier a fait une erreur lorsqu’il a inscrit le numéro de la plaque d’immatriculation, et qu’en essayant de faire la correction, le système informatique est tombé en panne. Habituellement, il faut deux heures pour passer la frontière, et non quatre. Les douaniers prennent tout leur temps, il faut aller dans plusieurs bureaux, et les files sont longues… Nous avons continué sur la Pan-Américaine (des trous énormes dans l’asphalte enjolivent la route), puis à la hauteur de Palmar Norte, nous avons piqué à gauche pour suivre la côte et nous diriger vers Dominical. Avant d’y arriver, nous avons fait un petit saut à Uvita, et nous avons étés déçus. Au bout du village, il y a une route à gauche qui conduit jusqu’à la plage, mais il en coûte 6 dollars par personne pour franchir l’entrée du parc qui y donne accès. Et la plage est très ordinaire… Nous avons donc décidé d’aller camper à Dominical. En deux ans, il y a eu des changements c’est certain, plus d’hôtels, plus de développements, mais cette plage est encore la plage idéale, parce que l’on peut y stationner à l’ombre des cocotiers, face à l’océan, et que l’endroit est patrouillé régulièrement par les policiers. Dans la nuit de jeudi à vendredi, je me suis réveillée, croyant qu’une branche ou une noix de coco était tombée sur le véhicule. Il s’agissait d’un paresseux, qui a ensuite grimpé dans un arbre juste à côté de nous (il faut dire que deux policiers avec des lampes de poche pour observer le manège ont sans doute contribué à nous réveiller). Nous sommes aujourd’hui samedi le 5 décembre 2009. Nous resterons probablement ici quelques jours encore. Il fait un soleil magnifique. Les vagues sont fortes, excellentes pour le surf, et le bruit de la mer est très agréable, surtout la nuit… Nous voyons régulièrement d’énormes iguanes, mais nous n’avons pas vu de toucans encore. Je me demande si au Québec la neige a commencé à tomber… Mes meilleures salutations à mon fils, à mes frères et sœurs, à mes tantes, et aux amis! Bonne journée à tous!