23 mars 2011
Ipoh, Malaisie
Nous avons quitté Kuala Lumpur lundi matin, et nous avons pris le train pour Ipoh (3 heures de trajet). Le guide Lonely Planet parlait d'une belle ville coloniale, mais il semble plutôt que cette ville décrépite croule sous les vestiges du passé, où le caoutchouc et le fer-blanc étaient alors les principales ressources. Nous avons d'abord visité le Kellie's Castle, à une cinquantaine de kilomètres plus au sud (nous avons dû prendre un taxi parce qu'il était très difficile de s'y rendre en autobus). Ce château abandonné, qu'un baron du caoutchouc écossais, Kelly Smith avait fait construire est malheureusement demeuré inachevé suite à son décès.
Nous nous sommes rendus ensuite au Perak Tong, un temple bouddhiste au coeur d'un dédale de cavernes et de grottes de grès au nord de la ville. Les murales des mur intérieurs sont impressionnantes. Un Bouddha doré, haut d'une vingtaine de mètres, se trouve au fond de la caverne principale, et 450 marches conduisent ensuite à plusieurs pagodes d'où l'on peut admirer la ville de haut. Il semble que Perak Tong soit le temple bouddhiste le plus important de Malaisie.
Aujourd'hui, nous avons fait la marche historique de trois heures afin d'admirer l'architecture de la fin des années 1800. Malheureusement, la plupart des édifices sont dans un un état très délabré. Les banques, les mosquées, la gare de trains (que les habitants d'Ipoh ont surnommé le Taj Mahal) sont cependant bien entretenus. De nombreux bougainvillées agrémentent la ville. Pierre a trouvé du rhum jamaïcain après deux jours de recherches. Ce n'était pas évident, dans une ville musulmane où l'alcool est interdit aux fidèles. Et curieusement, ici une canette de bière est plus chère qu'une petite bouteille de rhum.
Demain, nous rejoindrons Cameron Hihglands, dans les montagnes, pour voir les plantations de thé et les jardins de fraises. Nous avons l'intention de faire autant de treks qu'il nous sera possible (il y en a plus d'une dizaine). Au plaisir!